Le Tribunal Suprême de Monaco rejette l’action de Claude Palmero contre le Prince Albert II

Révoqué de ses fonctions d'administrateurs des biens de la Couronne de Monaco par le Prince Albert II, Claude Palmero avait saisi le Tribunal Suprême qui vient de le débouter.

Article réservé aux abonnés
T.M. Publié le 12/09/2023 à 10:32, mis à jour le 12/09/2023 à 10:32
L’ancien Administrateur des Biens du Palais princier réclamait des indemnités au prince Albert II. Photos M.A/Palais princier et DR

En juin dernier, un an et demi après avoir déjà recomposé entièrement son Cabinet sur fond de trahison, le prince Albert II a lancé l’acte II de son opération mains propres au Palais princier.

Agacé et blessé par les dernières "révélations" issues des "Dossiers du Rocher", le souverain tournait publiquement le dos à de proches collaborateurs.

Si son Chef de cabinet, Laurent Anselmi, héritait de nouvelles fonctions à la direction de la future Académie de la Mer; l’administrateur des Biens de la famille princière, Claude Palmero, était invité à prendre sa retraite anticipée.

Le 14 juillet, ce dernier déposait une requête devant le Tribunal Suprême de Monaco visant à l’annulation de l’ordonnance de sa révocation ad nutum, ainsi qu’une indemnisation.

Ce lundi, l’agence de communication parisienne du Palais princier a diffusé un extrait de l’ordonnance du Tribunal Suprême (*) à la presse.

"Décisions indétachables de la personne du Prince"

"Monsieur Claude Palmero conteste devant le Tribunal Suprême de Monaco la révocation de ses fonctions d’Administrateur des biens de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et demande au Prince le paiement d’une indemnité d’un million d’euros. 

Il sollicitait d’autre part le sursis à exécution des décisions des 6 et 9 juin 2023 portant sa révocation.

Par une décision du 5 septembre 2023, le Tribunal, statuant en référé, a rejeté la requête à fin de sursis à exécution présentée par Monsieur Palmero au motif que ces décisions "qui relèvent de l’organisation et du fonctionnement de la Maison Souveraine et ne sont pas détachables de la personne du Prince souverain, échappent à la compétence du Tribunal Suprême"".

Contactée ce lundi après-midi par Monaco-Matin, l’avocate de Claude Palmero, Me Marie-Alix Canu-Bernard, du Barreau de Paris, n’a pas donné suite.

Aucun recours national à la décision du Tribunal Suprême n’est possible.

*Présidé par intérim par Stéphane Braconnier

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.