"Quand la confiance n’est plus là et lorsqu’il n’y a pas de réponses claires aux questions posées, il convient de prendre des décisions. Il faut aller de l’avant. Ce qui a été appelé les ‘‘Dossiers du Rocher’’ a fait déborder le vase (...) Si la confiance s’évapore, on ne peut plus travailler ensemble (...) J’ai donc pris la décision d’installer une nouvelle équipe qui me rendra des comptes. Le plus important, pour moi, c’est avant tout la compétence. Je privilégierai, bien sûr, les Monégasques, mais je ne m’interdis pas de faire appel à des talents extérieurs."
Dans un entretien accordé au Figaro mis en ligne ce mercredi soir, le prince Albert II revient sur les soubresauts nés de l’affaire dite des ‘‘Dossiers du Rocher’’, qu’il se refuse à commenter considérant qu’elle est "suffisamment confuse et compliquée", et que des actions en justice sont engagées "deux en France, et deux à Monaco, à ma connaissance" [lire l’entretien exclusif de Monaco-Matin en date du 24 mai dernier]
"Je ne m’interdis rien"
Le Souverain précise à cette occasion que le départ de son Administrateur des Biens, Claude Palmero, l’a conduit "à diligenter un audit, auprès d’un cabinet neutre qui n’a aucune attache dans la Principauté, pour faire toute la lumière sur cette histoire."
Un audit que Salim Zeghdar, nommé Administrateur des Biens par intérim, devrait avoir à décrypter avec le Prince puisque, selon nos informations, il pourrait s’installer à ce poste de manière pérenne à la rentrée.
"Ses conclusions (de l’audit) seront rendues dans quelques semaines. J’aviserai alors. Je ne m’interdis rien. Je rappelle que, par le passé, sur d’autres sujets, il m’est déjà arrivé de saisir la justice", conclut le souverain.
D’ici là, le prince Albert II doit procéder à la nomination d’un (e) chef (fe) de cabinet, poste vacant depuis le départ de Laurent Anselmi, le 30 juin. Une nouvelle ère.
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