Après avoir percuté des jeunes qui changeaient une roue, le chauffard sous coke et alcool frappe un gendarme en garde à vue

L’automobiliste âgé de 32 ans qui a percuté plusieurs amis sur la RM 6202 est entendu, depuis dimanche, à la brigade de Levens. Il a frappé un militaire. Seule une victime, grièvement blessée, est encore hospitalisée.

C. C. Publié le 11/08/2025 à 11:35, mis à jour le 11/08/2025 à 14:47
21 sapeurs-pompiers étaient intervenus dans la nuit de samedi à dimanche. Photo d’illustration Dylan Meiffret Photo d’illustration Dylan Meiffret

L’automobiliste suspecté d’avoir causé un terrible accident, dans la nuit de samedi à dimanche dans la vallée du Var, est actuellement entendu par la brigade de gendarmerie de Levens. Il a été interpellé et placé en garde à vue "pour blessures routières avec incapacité supérieure à 3 mois par conducteur de véhicule terrestre à moteur, commises avec au moins deux circonstances aggravantes", précise Sabine Neale, procureur de la République adjoint à Nice.

Cet homme âgé de 33 ans aurait percuté un groupe d’amis sortis changer une roue, vers 2h du matin, sur le bas-côté de la RM 6202. Trois hommes âgés d'une vingtaine d'années ont été blessés. L'un d'eux, le plus jeune, très grièvement blessé, a dû être amputé d’une jambe. Lui seul serait encore hospitalisé ce lundi matin.

Le quatrième occupant du véhicule était indemne, mais en état de choc lui aussi. Tous habitent Nice ou Carros. Une vingtaine de sapeurs-pompiers leur est venue en aide.

Il se rebelle dans les locaux de la brigade

De source proche du dossier, les victimes étaient en train d’enfiler leurs gilets réfléchissants et de positionner le triangle de présignalisation, lorsque le chauffard les a percutés de plein fouet. Il est soupçonné d’avoir roulé à une vitesse excessive. Les analyses toxicologiques se sont avérées positives. Elles ont révélé qu’il avait consommé alcool et cocaïne.

Depuis, le trentenaire a encore aggravé son cas. Mécontent d’être placé en garde à vue, il se serait rebellé contre les gendarmes, et aurait porté des coups à l’un d’eux. En outre, il aurait précédemment outragé une militaire

Sa garde à vue peut durer jusqu’à la nuit de lundi à mardi. À l’issue de quoi, l’automobiliste mis en cause pourrait être déféré au parquet, en vue d’un procès correctionnel en comparution immédiate ou d’une mise en examen.

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