Derrière son comptoir, Angelo, un sourire accueillant en coin, attend les clients. Il est ouvert depuis trois heures déjà et il n’y a pas foule en cette rare matinée ensoleillée de ces derniers jours.
"Ça commence doucement, la météo actuellement n’aide pas pour les affaires. Puis il faut aussi laisser le temps aux riverains d’observer que le kiosque a bien rouvert", assure-t-il. Depuis le vendredi 4 avril, la place de la Liberté de Cap-d’Ail a retrouvé son kiosque, fermé depuis de longs mois.
De militaire à Strasbourg à kiosquier sur la Côte
Et c’est Angelo Acconcia qui lui a redonné une nouvelle vie.
À 31 ans, ce jeune homme dénote de par son âge, pas franchement courant dans la profession de kiosquier. En ouvrant son commerce il y a quelques semaines, Angelo a pris un tournant radical dans sa vie.
"Ça s’est fait sur une opportunité. Avant, j’étais à l’armée à Strasbourg et j’ai rejoint la région il y a huit mois. Je loge à Cagnes-sur-Mer, j’ai adopté un nouveau mode de vie et je me lance dans une nouvelle aventure. J’ai déposé une candidature à la mairie suite à la fermeture du kiosque il y a environ un an", développe-t-il, aidé par ses parents qui ont un bureau de tabac à Cap-d’Ail. Et avec la saison estivale qui approche, Angelo espère bien faire décoller son commerce.
La presse… mais pas que
D’autant que l’ancien militaire ne vend pas que de la presse. "qui a du mal à décoller pour le moment".
Comme beaucoup de kiosquiers et de buralistes désormais, il diversifie de son cœur de métier et propose divers services.
"Du café, des accessoires de plage, des accessoires fumeurs, des timbres, des impressions… même de la réparation et création d’ordinateur", énumère-t-il. "Encore faut-il que les gens soient au courant!"
Pour cet été, le commerçant réfléchit à instaurer des horaires estivaux, mais pour le moment, Angelo Acconcia et son kiosque vous attendent sur la place de la Liberté du lundi au samedi, de 7h à 14h. "Après de multiples échecs, j’invite tous ceux qui le veulent à redécouvrir ce kiosque."
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