Dominique Pelicot et plusieurs condamnés de "l'affaire Mazan" sont détenus dans le Var à la Maison d’arrêt de Draguignan
Selon nos informations, Dominique Pelicot est incarcéré à la Maison d’arrêt de Draguignan avec une quinzaine d’hommes, tous reconnus coupables de viols sur son épouse Gisèle, qu’il droguait et livrait à des inconnus.
Anaïs GrandPublié le 07/09/2025 à 13:55, mis à jour le 07/09/2025 à 14:02
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La Maison d’arrêt de Draguignan. Photo doc VLP
Sur le papier, la Maison d’arrêt de Draguignan accueille des détenus en attente de leur jugement et des condamnés dont la peine n’excède pas deux ans.
Dans la réalité, l’établissement pénitentiaire prend également en charge des personnes purgeant de lourdes peines, en raison de la surpopulation carcérale.
Parmi elles figure un détenu dont le procès a récemment marqué l’histoire judiciaire française et fait le tour du monde: Dominique Pelicot.
Selon nos informations, le septuagénaire est incarcéré à Draguignan depuis sa condamnation, survenue le 19 décembre, dans l’affaire des "viols de Mazan".
La cour criminelle du Vaucluse l’a reconnu coupable de viols aggravés sur son épouse, Gisèle Pelicot, qu’il a droguée, violée et livrée à une cinquantaine d’inconnus pendant dix ans.
Il a été condamné à vingt ans de réclusion – la peine maximale – assortie d’une période de sûreté des deux tiers.
Avec lui, 50 hommes ont également été reconnus coupables de viols sur son ex-femme. Ils ont écopé d'entre trois et quinze ans de prison.
Un dessin réalisé lors du procès des viols de Mazan. On y voit Dominique Pelicot, Gisèle Pelicot et, à droite, l’avocate Béatrice Zavarro. Dessin AFP.
Un nouveau procès en octobre à Nîmes
Toujours selon nos informations, une quinzaine d’entre eux est incarcérée avec lui à la Maison d’arrêt de Draguignan.
Dominique Pelicot se trouvait déjà en détention provisoire dans la cité du Dragon dans l’attente de son procès, lequel aura duré quatre mois.
Alors en détention "classique", il aurait été placé au sein du quartier d’isolement dès le retentissement médiatique de son dossier, pour des raisons de sécurité.
Sa présence dans la prison dracénoise serait liée au manque de place dans les établissements pénitentiaires de la région.
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En prison, l’homme se ferait discret et adopterait un bon comportement.
Il n’a pas interjeté appel du verdict prononcé. Dans une interview accordée à RTL Midi le vendredi 5 septembre, son avocate Béatrice Zavarro confiait le voir régulièrement: "Il s’en veut, mais il s’en voulait dès le départ (...). C’est l’éclatement de la famille qui le meurtrit. Il sait que c’est de sa faute."
Parmi les 50 hommes condamnés, 17 avaient interjeté appel. Au final, un seul sera jugé, les autres s’étant désistés.
Husamettin D., qui a écopé de neuf ans de réclusion, sera jugé en appel à Nîmes du 6 au 9 octobre prochains.
Dominique Pelicot sera présent, cité en tant que témoin. Ainsi que Gisèle Pelicot.
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