Autre sujet de discussion, le pavé lancé dans la mare par la FEDEM en cette rentrée qui remet sur le tapis l’opportunité de creuser un métro entre Nice et l’Italie, qui permettrait de desservir Monaco rapidement depuis la capitale azuréenne ou Vintimille.
D’abord miser sur l’amélioration du train?
Le ministre d’État a pu apprécier la proposition portée par le président du patronat, Philippe Ortelli.
"Elle mérite d’être regardée, glisse-t-il, prudent. Mais à ma connaissance, il n’y a pas eu, pour l’heure, d’étude technico-économique engagée. C’est un projet dont le modèle économique doit être examiné avec attention. Quatre milliards d’euros, même à l’échelle de la Principauté, c’est significatif. Un tel projet, si nous devions convenir de son utilité, nécessiterait de trouver des modalités de financement appropriées."
À la FEDEM qui presse et avance que le gouvernement manque de courage politique, Christophe Mirmand répond l’attente. "Il est beaucoup trop tôt pour l’examiner, mais le moment venu, nous devrons d’abord nous assurer que ce projet de métro soit soutenable et coordonné à l’ensemble des moyens de transport."
L’ex-préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui a eu à se déterminer sur les questions de mobilité ferroviaire à l’échelle de toute la région dans son ancienne fonction, veut donner sa chance au train et aux "efforts très significatifs" engagés ces dernières années pour tendre vers des améliorations techniques espérées et une hausse de qualité progressive de la desserte ferroviaire avec un nouveau système de cadencement, "et une fréquence des trains pour permettre de transporter plus de voyageurs".
Aujourd’hui chef du gouvernement monégasque, Christophe Mirmand s’est montré conscient que la mobilité est "un enjeu très fort" dont dépend et peut pâtir l’activité du pays. "Il faut être capable de fluidifier les axes de circulation, faire en sorte que les travailleurs au quotidien puissent entrer et sortir dans de bonnes conditions."
La mobilité, d’autant plus avec cette rentrée chaotique de septembre, demeure sur sa feuille de route.
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