Centre commercial de Fontvieille et centre de traitement des déchets : le gouvernement princier promet de trancher "avant l'été"

Sur les deux gros chantiers du centre de tri de valorisation des déchets et sur la restructuration du centre commercial Fontvieille qui n'en finissent pas de faire débat au Conseil national, le ministre d'État souhaite trancher sur ces dossiers "avant l'été 2025".

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Thibaut Parat et Cédric Verany Publié le 18/09/2024 à 13:11, mis à jour le 18/09/2024 à 13:11
Trois projets - deux de restructuration et un de rénovation - sont à l’étude au gouvernement pour le centre commercial de Fontvieille, inauguré en 1992 et désormais vieillissant. Photo Jean-François Ottonello

Voilà des années que le devenir du centre commercial de Fontvieille et la construction d’un Centre de traitement et de valorisation des déchets (CTVD) cristallisent les débats lors des séances budgétaires au Conseil national.

Des projets ont bien été présentés aux élus mais aucune décision n’a été publiquement tranchée. Didier Guillaume semble vouloir mettre un terme à ces atermoiements et promet des décisions "avant l’été [2025]" sur ces deux projets d’envergure. Pour la restructuration (ou la rénovation, selon le choix opéré) du centre commercial de Fontvieille, revue budgétairement à la baisse, l’exécutif princier dispose de trois moutures du projet présentées par l’opérateur Socri Reim. "Nous présenterons un projet ferme et définitif. Ça n’a que trop duré. ça a coûté beaucoup d’argent et il faut maintenant trancher", insiste le ministre d’État, Didier Guillaume.

Les déchets traités ailleurs qu’en Principauté? La réflexion est ouverte  Sur le projet "Symbiose", destiné à remplacer la vieillissante usine d’incinération et prévu d’être érigé sur l’îlot Charles-III, le discours de Didier Guillaume semble évoluer par rapport à son prédécesseur au poste, Pierre Dartout, qui a toujours prôné la souveraineté de la Principauté en matière de traitement des déchets. "J’entends ceux qui disent qu’il faut le faire car c’est indispensable, et puis ceux qui disent que ce serait une erreur et une hérésie. Quand nous travaillons sur ces dossiers, ce n’est pas un sentiment qu’il faut donner. Il faut penser objectivement. Ce que nous souhaitons, au gouvernement princier, c’est de présenter une alternative. Il y aura le CTVD tel qu’il est conçu aujourd’hui, peut-être revisité, et il y aura l’alternative de ne pas faire le CTVD à Monaco et de le faire ailleurs, si elle est juridiquement possible", détaille-t-il. Une annonce qui devrait satisfaire les conseillers nationaux, sceptiques sur le coût de l’installation et sur sa performance technique et environnementale. "On ne peut pas laisser les débats traîner tant d’années", conclut-il.

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