"Les Lego? C’est mon exutoire": à la rencontre de Laurent, un passionné varois de briques de construction

Parmi les nombreux fans de Lego de la Région, un Varois de 47 ans nous a ouvert son univers composé de centaines de modèles de différents styles et différentes époques.

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Michaël Zoltobroda Publié le 20/04/2025 à 07:30, mis à jour le 20/04/2025 à 07:30
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Parmi les nombreux fans de Lego de la Région, un Varois de 47 ans nous a ouvert son univers composé de centaines de modèles de différents styles et différentes époques. Photo Luc Boutria

"Les Lego, c’est quelque chose de terrible. Je ne peux plus m’en passer". Laurent (1), Varois de 47 ans, n’est pas tombé dedans quand il était petit. À l’époque, il est plutôt G.I. Joe et parties de foot. Cette passion pour les briques l’a "piqué" il y a une douzaine d’années, en construisant avec ses filles son premier modèle, une étoile de la mort de Star Wars qu’il a toujours. 

Parmi les nombreux fans de Lego de la Région, un Varois de 47 ans nous a ouvert son univers composé de centaines de modèles de différents styles et différentes époques. Photo BOUTRIA LUC / Nice Matin.

Depuis le Covid, il y a consacré deux pièces de sa maison, en sous-sol pour ne pas que "les pièces jaunissent au soleil". C’est ici, dans son monde "interdit aux tout petits", qu’il nous reçoit ce matin-là.

Parmi les nombreux fans de Lego de la Région, un Varois de 47 ans nous a ouvert son univers composé de centaines de modèles de différents styles et différentes époques. Photo BOUTRIA LUC / Nice Matin.

Deux caméras surveillent les entrées, par crainte d’un cambriolage: sa collection, qu’il compte léguer à ses enfants plus tard, étant estimée à plusieurs dizaines de milliers d’euros. En attendant, "c’est un gouffre financier", reconnaît Laurent, indépendant. Il y engloutit entre 400 et 700 euros par mois.

"On se met des limites, on n’est pas Crésus non plus", intervient sa femme Isabelle (1), qui est aussi dans le coup, après avoir été fan de puzzles. "C’est notre petite bulle. Ça nous permet de passer du temps ensemble, mais chacun de son côté", en rigole celle qui est plus branchée Harry Potter et Mario que Batman et vaisseaux spatiaux.

Parmi les nombreux fans de Lego de la Région, un Varois de 47 ans nous a ouvert son univers composé de centaines de modèles de différents styles et différentes époques. Photo BOUTRIA LUC / Nice Matin.

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Parmi les nombreux fans de Lego de la Région, un Varois de 47 ans nous a ouvert son univers composé de centaines de modèles de différents styles et différentes époques. Photo BOUTRIA LUC / Nice Matin.

"On ne pense à rien d'autre"

La veille, Laurent a terminé un "petit set" d’une voiture de course bleue d’occasion. Et pense déjà à sa construction d’après, parmi son stock de boîtes neuves en attente, dont un masque Black Panther de l’univers Marvel de 2961 pièces.

"Si je n’en fais pas une à deux heures par jour, j’ai l’impression de laisser mes Lego à l’abandon, raconte-t-il. Après une journée de travail, c’est mon exutoire. On ne pense à rien d’autre. Ça m’a beaucoup aidé lors de périodes difficiles dans ma vie." Une fois, ce passionné a dû de se séparer d’une de ses plus belles réalisations pour faire rentrer un peu de cash: "Je ne le refais plus jamais, ça m’a fait trop mal au cœur".

Parmi les nombreux fans de Lego de la Région, un Varois de 47 ans nous a ouvert son univers composé de centaines de modèles de différents styles et différentes époques. Photo BOUTRIA LUC / Nice Matin.

Chaque représentation trouve sa place sur l’une des étagères de l’espace dédié. Et chaque pièce est bichonnée, jusqu’à être lavée au produit à vaisselle après un achat sur Leboncoin ou Vinted. Toutes sont également passées au pinceau et à l’aspirateur à faible puissance. "La maladie des Lego, c’est la poussière", déplore Laurent, membre de l’association Récréabrick, ce qui lui permet d’"échanger les bons plans" avec d’autres mordus. Fin octobre, il tiendra un stand sur l’exposition organisée à La Londe.

Mais pas forcément avec ses plus belles constructions, notamment un vaisseau Star Wars Devastator d’une valeur de près de 1.000 euros. "Ma hantise, c’est de les faire tomber, confie-t-il. Je m’en voudrais trop!"

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