Mort inattendu du nourrisson: comment prévenir l’irréparable

De plus en plus de cas ont été recensés en Paca, ce qui rend urgent les gestes de prévention.

Stéphanie Wiélé Publié le 18/09/2025 à 19:00, mis à jour le 18/09/2025 à 19:00
Image Pexels

Chaque année en France, entre 250 et 350 bébés meurent soudainement, victimes de la mort inattendue du nourrisson (MIN). Première cause de mortalité chez les enfants entre 1 mois et 1 an, ce drame frappe des familles sans signe avant-coureur, le plus souvent pendant le sommeil.

"La moitié de ces décès pourrait être évitée, rappelle le Dr Mickaël Afanetti, réanimateur à l’hôpital Lenval et responsable du Centre de Référence régional. Notre mission est de sensibiliser les jeunes parents, car quelques gestes simples suffisent à limiter considérablement les risques."

Si la MIN reste multifactorielle, l’environnement de sommeil joue un rôle déterminant. Les campagnes des années 1990 – notamment la recommandation de coucher les bébés sur le dos – ont permis de réduire la mortalité de plus de 75%. Mais depuis vingt ans, les chiffres stagnent. Dans les Alpes-Maritimes, entre 4 et 8 décès sont encore recensés chaque année.

Les recommandations actuelles sont claires: coucher l’enfant toujours sur le dos, dans une turbulette adaptée, sur un matelas ferme, sans oreiller, couette ni tour de lit. La chambre doit rester tempérée, entre 18 et 20°C. Le bébé peut dormir dans la chambre des parents les six premiers mois, mais jamais dans leur lit. L’allaitement maternel apporte une protection supplémentaire et l’exposition au tabac, avant comme après la naissance, doit être proscrite.

Plus d’infos via l’association "Naître et mourir" qui accompagne les parents en deuil d’un tout-petit, la prévention de la mort inattendue du nourrisson et le soutien à la recherche. Ligne d’écoute: 01 47 23 05 08. 24 heures/24 et 7 J/7.

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