Des lycéens de Saint-Raphaël sous le choc après un suicide près de Saint-Exupéry

Une femme de 73 ans a mis fin à ses jours en se défenestrant, lundi midi, depuis son logement situé à proximité immédiate de l’établissement scolaire.

Clément Tiberghien Publié le 01/04/2025 à 14:40, mis à jour le 01/04/2025 à 14:48
Photo DR

Une atmosphère pesante se fait sentir, ce mardi midi, aux alentours du lycée Antoine de Saint-Exupéry, à Saint-Raphaël. Le sujet est sur toutes les lèvres. Lundi, vers 12h10, une femme de 73 ans s’est jetée depuis le balcon de son appartement, au quatrième étage, à quelques dizaines de mètres de l’établissement. "Dépressive, celle-ci a mis fin à ses jours et n’a pu être ranimée malgré tous les efforts déployés par les sapeurs-pompiers", apprend-on de source policière. Un drame qui s’est déroulé au moment de la pause méridienne des élèves du lycée tout proche.

Les lycéens sous le choc

Sur place, l’émotion est palpable. "Nous sommes tous très choqués, notamment une élève qui se trouvait à quelques mètres quand c’est arrivé", souffle un lycéen. Un peu plus loin, Chaima est encore marquée par les images du drame. "Je suis arrivée quand la dame était par terre, la tête sur le sol. Le bruit était effrayant, j’ai tellement de peine pour elle! Une personne est sortie du cabinet de kiné juste à côté pour lui mettre un drap dessus, et là j’ai réalisé ce qui venait de se passer. Les policiers sont arrivés en courant pour nous demander de circuler. Tout était bloqué jusqu’à 16h; même le bus ne pouvait plus bouger. Une fille a fait un malaise juste devant, après avoir vu la dame sauter. Cette histoire est tellement triste… J’ai rêvé de ça toute la nuit, j’en ai fait des cauchemars…" Et son amie Maissa d’ajouter, sur les lieux du drame: "Il y a encore une trace de sang au sol, c’est vraiment choquant. Pour les élèves qui passent ça peut être assez traumatisant!"

Cellule psychologique

Face au caractère très éprouvant du drame, le rectorat a mis en place "une cellule d’écoute psychologique lundi à partir de 14h au sein du lycée. Quelques élèves et enseignants y ont eu recours. Cette cellule est reconduite (ce mardi) avec deux psychologues de l’Education nationale. Une communication a été adressée à l’ensemble des familles des élèves afin de les inciter à recourir à cet accompagnement si nécessaire."

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