Un rendez-vous attendu par les téléspectateurs avec cette troisième saison de la série Simon Coleman, six épisodes, portée par Jean-Michel Tinivelli et Flavie Péan.
Le public s’est lié d’amitié avec ce flic parisien qui, à la suite du décès de sa sœur et de son mari dans un accident de voiture, se retrouve dans le Sud de la France pour veiller sur ses trois neveux et nièces.
Entre ses enquêtes, ses collègues envahissants, sa hiérarchie tatillonne, les suspects retors, et les cadavres qui s’enchaînent, il prendrait bien une semaine de RTT. Mais dès qu’il rentre chez lui le soir, c’est une nouvelle journée qui commence puisqu’il doit s’occuper de sa famille.
Alors qu’il fait de son mieux pour s’occuper d’eux, il voit son propre père débarquer à la maison. Un père qui n’a jamais été un modèle du genre et qui pourrait bien bouleverser l’équilibre familial.
Une saison avec de nombreux guests comme Pascal Légitimus, Alex Goude, Fred Bianconi, Jean-Baptiste Maunier ou Denis Maréchal.
Un formidable terrain de jeu pour Flavie Péan, binôme de Jean-Michel Tinivelli et qui apprécie cette petite troupe de Simon Coleman.
On a le sentiment que votre personnage de Chloé Becker prend de plus en plus de place dans l’univers de la série, est-ce votre impression?
Les auteurs me donnent de plus en plus de matière, le curseur de l’humour est un peu plus poussé, je me suis beaucoup amusée sur cette troisième saison. J’aime ce que devient Chloé, elle était un peu maniaque, rigide, pince-sans-rire à son arrivée dans la série et là, elle développe d’autres facettes, elle fait davantage confiance à Simon Coleman et les liens entre eux sont de plus en plus authentiques, sincères. Plus on développe mon personnage, plus je suis heureuse.
Votre évolution est très liée à votre rapport avec Jean-Michel Tinivelli, comment l’avez-vous construit?
On se ressemble dans le travail, on aime beaucoup préparer les choses en amont. Nous nous sommes énormément appelés avant le tournage, pour communiquer, échanger. On était en phase et quand le tournage a débuté, on a pu se lâcher complètement car on connaissait nos textes et nos personnages par cœur. On s’est compris, Jean-Michel et moi.
Il y a encore de nombreux invités dans cette saison, c’est la marque de fabrique de la série?
On se rend compte que de nombreux acteurs ont envie de tourner avec nous. On donne envie et il y a une bonne ambiance sur le plateau. Ce n’est pas évident de venir sur une série établie, il faut donc mettre les invités à l’aise.
Après Plus belle la vie, c’est la seconde fois que vous incarnez un rôle sur la durée, qu’est-ce qui vous plaît dans ce procédé?
J’ai l’impression de retrouver une amie à qui j’ai donné une part de moi. Avec qui je construis quelque chose sur la durée. Et puis j’adore retrouver l’équipe, les techniciens, c’est comme une troupe et ça me parle car je viens du théâtre, je crois en la force du collectif.
En quoi Chloé vous ressemble?
Comme moi, elle est très pince-sans-rire, je peux aussi avoir l’image de quelqu’un de très réservé au premier regard mais j’ai besoin de savoir à qui j’ai affaire avant de me confier. Chloé a ça en elle aussi. Et puis, je suis carrée, je ne laisse rien au hasard, j’aime travailler en profondeur. Même si on fait un métier public, on est plus timide, plus réservé et plus touché par le manque de confiance en soi qu’on ne l’imagine. Je suis incapable de faire un discours en public alors que je peux jouer au théâtre devant 500 personnes. On fait ce métier pour se cacher derrière un rôle.
Une quatrième saison est-elle prévue?
Elle a été évoquée, elle est même en développement, des scénarios sont en cours d’écriture mais on va attendre le verdict du public. On aimerait vraiment poursuivre l’aventure.
Ce vendredi 19 septembre à 21h10, sur France 2.
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