Pisteurs, moniteurs, gendarmes, maître-chien... Vaste dispositif de recherches après une avalanche à Isola 2000

28 personnes ont réalisé des sondages, lundi après-midi, pour s’assurer qu’aucun skieur n’avait été enseveli.

C. C. Publié le 15/04/2025 à 12:45, mis à jour le 15/04/2025 à 14:13
Les gendarmes ont épaulé les personnels de la station d’Isola 2000 pour réaliser plusieurs heures de sondages. Photo gendarmerie nationale

80 mètres de long, 40 mètres de large et deux d’épaisseur: une double avalanche a rappelé les dangers des coulées de neige printanières, ce lundi à Isola 2000. La station tinéenne, qui clôturera la saison de ski dans les Alpes-Maritimes lundi prochain (Auron a fermé ce dimanche), a été le théâtre d’une agitation inhabituelle. Au final, pas de victime à déplorer.

Près de trente personnes - agents des remontées mécaniques, pisteurs, moniteurs ESF, équipe cynophile, gendarmes - ont réalisé des recherches entre 16h et 20h, afin de s’assurer qu’aucun skieur n’avait été enseveli. Ils ont activé détecteurs de victimes d’avalanche et systèmes Recco, tout en faisant appel au maître-chien d’Auron.

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Des blocs neigeux se sont déversés en contrebas de la tête Mercière, finissant jusque sur une piste. Photo gendarmerie nationale.

Pas d’inquiétude majeure: cette coulée naturelle est survenue en contrebas de la tête Mercière, dans un secteur hors piste, débordant toutefois sur la piste de Grand Tour. Il fallait "lever le doute". C’était chose faite à la tombée de la nuit.

Ces coulées printanières sont courantes, à la faveur du réchauffement de la neige. "Une neige de printemps, qui s’humidifie parfois avec des conditions météo variables", explique Jean-Christophe Desens, directeur général des stations Nice Côte d’Azur. Le risque avalanche est actuellement de 3 sur 5 dans le Mercantour. En règle générale, les professionnels de la montagne "préconisent de rester sur les pistes balisées et sécurisées."

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