Depuis le début du Tour de France, la présence de l’équipe Israël Premier Tech suscite des critiques. Pour son mécène, le milliardaire canadien Sylvan Adams, les coureurs sont "les ambassadeurs du pays d’Israël". Une déclaration interprétée par certains comme une volonté de lier étroitement sport et politique.
Le contexte du conflit à Gaza
Dans un communiqué, le député Thomas Portes (La France Insoumise - NFP) évoque la situation humanitaire à Gaza, affirmant que "70.% du territoire est détruit" et que "plus de 54.000 Gazaouis ont été tués".
Il accuse Israël Premier Tech de vouloir "redorer l’image d’un État en guerre", en pleine crise humanitaire.
Une critique du rôle des organisateurs et sponsors
L’élu met également en cause ASO, organisateur du Tour, ainsi que Premier Tech, sponsor de l’équipe. Selon lui, leur soutien revient à cautionner un processus de blanchiment par le sport, aussi appelé sportwashing.
Il considère qu’une formation représentante d’un État accusé de violations graves ne devrait pas être accueillie dans une compétition comme le Tour.
Un appel au boycott
En conclusion de sa prise de position, Thomas Portes demande l’exclusion de l’équipe Israël Premier Tech du Tour de France. Il estime que "le sport ne peut pas blanchir un génocide" et appelle à ne pas laisser la compétition devenir un levier d’influence politique.
commentaires