Si la victoire du Vendée Globe devrait se jouer mi-janvier aux Sables-d’Olonne, et qu’elle semble hors de portée de Boris Herrmann, le skippeur allemand, représentant de la Principauté à bord de son monocoque Malizia - Seaexplorer, espère bien continuer à grappiller quelques places. Ce mercredi matin, le navigateur de la Team Malizia se classe en 6e position, alors que nous l’avions laissé en 9e position pour la nouvelle année.
Des conditions périlleuses pour la nouvelle année
Entre-temps, le navigateur sous pavillon monégasque a dû braver les éléments pour gagner trois places au classement. Boris Herrmann a attaqué 2025 au large des Malouines... archipel qui lui a offert des conditions difficiles.
"Nous naviguons au près et ce n’est pas très agréable, surtout maintenant avec la mer qui monte. Le bateau tape fort et parfois on s’inquiète un peu de son intégrité. Je pense qu’on a tous hâte que ça se termine parce que ça semble un peu interminable", a-t-il déclaré dans son journal de bord.
Et malgré une journée du samedi 4 janvier avare en vent avec un monocoque limité à 4,6 nœuds par heure, le skippeur n’a rien perdu de son humour, déclarant avoir établi un "record de vitesse négative". Un humour synonyme de résilience lui permettant de reprendre sa marche en avant cette semaine, et de passer de la neuvième à la septième position en moins de 48h, "grâce à une stratégie météo intelligente". "La semaine dernière a été très difficile, mais quoi qu’il arrive, je vais maintenant me mesurer aux meilleurs marins du monde. Je sais qu’ils ne me feront pas de cadeaux et qu’il y a peu de chances qu’ils fassent des erreurs, donc je n’abandonne pas. Je fais de mon mieux", avait-il relativisé lundi 6 janvier pour son 57e jour au large, dans l’Atlantique Sud.
Et en dépit d’une réparation périlleuse sur son mât de 29 mètres lundi, nécessitant de grimper dessus, Boris Herrmann a conservé son rang et son sens de l’humour. "Malheureusement, il semble que l’état de la mer soit assez bon pour faire l’ascension", a-t-il alors déclaré. Alors qu’il reste une dizaine de jours avant l’arrivée des premiers, la bataille fait toujours rage entre la quatrième et la 10e place.
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