Annoncé en mai 2024 au personnel enseignant et non-enseignant du lycée Albert-Ier par deux membres de l’exécutif monégasque, Céline Caron-Dagioni et Patrice Cellario, le choix de délocaliser pendant une année scolaire (2025/2026) plus de 950 personnes dans l’ex-collège Charles-III, à l’Annonciade, a fait l’objet de débats, avant d’être tranché en conseil de gouvernement. Car une autre option était initialement sur la table: celle d’opérer les travaux énergétiques et d’isolation en site occupé, c’est-à-dire en présence de la communauté éducative.
"L’étude réalisée avait montré qu’on aurait eu besoin de 7 ans avec la contrainte de réaliser les travaux pendant les vacances scolaires, avec des entreprises moins efficientes puisqu’elles auraient dû mettre en place le matériel et le replier à chaque fois, justifie Anthony de Sevelinges, chef du service de maintenance des bâtiments publics. Au niveau du coût, cela aurait été également beaucoup plus important. La solution choisie nous rassure énormément et nous permet de réaliser une opération beaucoup plus sereine sur pas mal d’aspects".
"Il fallait choisir la meilleure option"
Une sérénité qui était également souhaitée pour la communauté éducative. "Ce n’est jamais bon lorsque vous arrivez dans un établissement où tout n’est pas terminé, que la moitié de la peinture est réalisée. Même si les lieux sont propres, ce n’est pas idéal, note Christophe Cauvin, conseiller technique au Département de l’Intérieur. À partir du moment où deux options étaient sur la table, il fallait choisir la meilleure."
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