Séisme en Afghanistan: cinq nouvelles répliques font dix blessés, le bilan toujours à plus de 2.200 personnes tuées

Au moins cinq répliques en moyenne de magnitude 5 ont secoué l'Afghanistan dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 septembre 2025, faisant dix nouveaux blessés.

La rédaction avec AFP Publié le 05/09/2025 à 10:16, mis à jour le 05/09/2025 à 10:16

Au moins cinq répliques en moyenne de magnitude 5 ont secoué l'Afghanistan dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 septembre 2025, alors que l'est du pays est toujours paralysé après le séisme le plus meurtrier de son histoire récente.

Les secousses ont été ressenties dans huit provinces de l'est du pays, dont celles de Nangarhar, Laghman et Kounar, les plus touchées par le tremblement de terre de dimanche soir et "dix blessés ont été recensés", a rapporté à l'AFP Mohammed Hamad, porte-parole de l'Autorité de gestion des catastrophes.

Dimanche aux alentours de minuit, un séisme de magnitude 6 avait ravagé la province de Kounar, ainsi que des villages des deux provinces voisines de Laghman et de Nangarhar. Depuis, une dizaine de répliques puissantes ont été enregistrées par les sismologues et ressenties parfois jusqu'à Kaboul ou Islamabad, la capitale du Pakistan voisin.

Plus de 2.200 morts et 4.000 blessés

Selon le dernier bilan des autorités talibanes, plus de 2.200 personnes ont été tuées, près de 4.000 blessées et environ 7.000 maisons se sont effondrées.

Les recherches se poursuivent encore, car des villages sont toujours coupés du monde après éboulements et glissements de terrain, et ces chiffres pourraient évoluer, assurent les autorités.

Des milliers de familles survivent désormais dans des champs ou dans les rues, de peur que leur toit ne s'écroule sur eux ou parce que leur maison a été emportée.

Chez ces rescapés, chaque tremblement provoque l'angoisse et dans la province de Laghman, un haut fonctionnaire, Abdul Malik Niazi, rapporte "des scènes de panique et des bousculades".

"Je n'ai pas pu dormir de la nuit parce que j'avais trop peur", raconte de son côté à l'AFP Enamullah Safi, cuisinier de 25 ans qui vit dans le district de Chapa Dara, frontalier de celui de Nourgal, là où les pires dégâts ont été rapportés. Et, ajoute-t-il, "il a fait froid cette nuit mais on est obligés de partager une couverture à deux ou trois personnes".

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