Covid-19: pourquoi, contrôles, justificatifs... 5 questions pour tout comprendre à la régulation de l'accès à Monaco ce week-end

Alors que le prince Albert II nous a confié jeudi que "l’hypothèse d’un reconfinement n’est pas totalement écartée", l’État a décidé de réguler l’accès à Monaco pour ce deuxième samedi de soldes. Patrice Cellario nous explique pourquoi.

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L.M Publié le 08/01/2021 à 21:33, mis à jour le 08/01/2021 à 21:34
Illustration d'un contrôle à Monaco. Photo archives J.-F.O.

Pour quelle raison avoir décidé de ces mesures?

Nous avons une situation sanitaire moins favorable qui se dégrade, et nous avons une activité commerciale qui pourrait inciter à l’affluence. Cette affluence, si elle est trop importante, va à l’encontre de ce qui est opportun pour avoir une bonne gestion sanitaire.

Comment vont se dérouler les contrôles?

C’est une gestion dynamique qui sera opérée. L’idée, c’est de surveiller l’affluence, avec le CIGM et la Sûreté publique, afin de voir si les règles de densité sont respectées. Si l’on considère que le flux est trop conséquent, nous pourrons être amenés à réduire le trafic en disant aux visiteurs qu’ils ne peuvent pas rentrer.

Vous ne craignez pas de provoquer une grogne chez les commerçants?

Les commerces sont ouverts dans le respect de prescriptions sanitaires qui incluent une distance et un certain nombre de clients par mètre carré… S’il y avait une trop forte affluence, les commerçants seraient en difficulté pour faire respecter ces règles dont ils ont la responsabilité. Il n’y a donc pas de raison qu’ils grincent des dents.

Les visiteurs extérieurs venus pour leur loisir n’auront pas accès aux restaurants. Comment les résidents ou les salariés peuvent justifier auprès d’un restaurateur qu’ils sont en droit de consommer?

Les consommateurs peuvent présenter une carte d’identité monégasque, une carte de résident, un justificatif de réservation, un justificatif de travail, comme le permis de travail par exemple.

Que risquent les contrevenants?

Comme toutes les mesures que nous avons prises, le fait de ne pas les respecter expose les restaurateurs à une verbalisation de 200 euros, qui peut être transigée à 100 euros la première fois. S’ils récidivent, on ne transige plus. S’ils persistent, la pénalité dépasse les 1.000 euros. Depuis mai, à chaque nouvelle mesure, nous en avons expliqué aux restaurateurs les raisons, et ils comprennent très bien que c’est ce qui permet de maintenir l’activité. Il y a très peu de verbalisation proportionnellement au nombre de contrôles effectués.

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