Au procès en appel de l’attentat du 14-Juillet, la cour va suivre le long chemin de souffrance d’une centaine de victimes

Le procès en appel de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice entre dans sa quatrième semaine, ce lundi matin. Elle sera intégralement consacrée aux dépositions de parties civiles. Y compris mineures, une fois encore.

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Christophe CIRONE Publié le 12/05/2024 à 11:41, mis à jour le 12/05/2024 à 11:41
Le procès entre dans sa quatrième semaine ce lundi, au palais de justice historique de Paris. (Photo Christophe Cirone)

Après un pont de l’Ascension aux airs de respiration salutaire, le procès en appel de l’attentat du 14-Juillet à Nice replonge en apnée. La quatrième semaine d’audience s’ouvre ce lundi matin, devant la cour d’assises spécialement constituée. Elle sera consacrée aux dépositions des parties civiles.

La semaine écoulée, l’audience n’a duré que deux jours. Mais deux jours intenses. Les mots d’enfants résonnent encore dans la salle "grands procès" du palais de justice de Paris, et la salle de retransmission à Nice. Pour la première fois, de jeunes mineurs ont raconté l’attaque au camion-bélier qui a fait 86 morts et plus de 450 blessés sur la promenade des Anglais. Les adultes, eux, ont dit leur colère face aux questions restées sans réponse depuis bientôt huit ans.

Mineurs, parents, grands-parents, Français ou étrangers, endeuillés, blessés ou marqués à vie... Une centaine de parties civiles est attendue cette semaine à la barre ou en visioconférence, pour partager leur traumatisme, leurs questions, leurs attentes ou leur dépit. Dans le box, les deux accusés devraient rester une nouvelle fois silencieux, spectateurs de leur propre procès.

En attendant les accusés

Il faudra attendre la fin mai pour entendre à nouveau Mohamed Ghraieb et Chokri Chafroud, sur une implication que tous deux contestent. Ces proches de Mohamed Lahouaeij-Bouhlel ont été condamnés pour association de malfaiteurs terroriste, fin 2022, à 18 ans de réclusion criminelle. Ils en encourent deux de plus. Eux espèrent toujours l’acquittement.

Avant que la cour présidée par Christophe Petiteau ne se penche sur le cœur du procès, elle va donc suivre le long chemin de souffrance d’une centaine de victimes. Une vingtaine d’autres est attendue la semaine suivante. Un rappel de la dimension cathartique et réparatrice de ces procès pour l’Histoire, filmés pour les archives nationales.

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