Quinze jours après sa prise de fonctions, le nouveau ministre d’État de Monaco Christophe Mirmand poursuit sa découverte du microcosme monégasque

Quinze jours se sont écoulés depuis sa prise de fonctions et sa prestation de serment devant le Souverain. Une période que Christophe Mirmand a mise à profit pour se plonger – en cette période estivale – dans le grand bain monégasque. Et rencontrer celles et ceux qui font la Principauté.

Vendredi 1^er août, c’est au CHPG que le nouveau ministre d’État a poursuivi son tour. Reçu par la directrice, Benoite Rousseau de Sevelinges, il a visité aux côtés du conseiller de gouvernement-ministre des Affaires sociales et de la Santé, Christophe Robino, plusieurs services de l’établissement. Notamment celui des soins intensifs de cardiologie, la médecine nucléaire et la maternité.

Le ministre d’État s’est entretenu aussi, précise le gouvernement, "avec le docteur Rinaudo-Gaujous, chef de service du centre de transfusion sanguine, sur la situation du don du sang en Principauté." Une visite immortalisée par des images mais au cours de laquelle, le ministre n’a pas fait de déclaration.

Après son unique prise de parole publique pour l’inauguration de l’espace Honoré-II, l’heure est à l’observation. Et ces premiers jours sont sensiblement dédiés à ce que le nouveau chef du gouvernement appréhende le paysage et ses acteurs.

De l’AMAF au CESE

Au lendemain de sa prise de fonctions, Christophe Mirmand avait été reçu par Thomas Brezzo au Conseil national pour une première réunion de travail entre les deux hommes qui se retrouveront dès le mois de septembre pour étudier et avancer sur les dossiers structurants du pays. Les tout premiers échanges du ministre d’État ont été aussi consacrés à rencontrer les équipes de la Sûreté publique et des sapeurs-pompiers.

Le 28 juillet, Christophe Mirmand était en mairie pour discuter avec Georges Marsan et l’équipe communale. Le lendemain, il recevait au ministère d’État, l’ambassadeur de France à Monaco. Mais aussi le président de l’association monégasque des activités financières (AMAF), Robert Laure.

Les visiteurs se suivent et les sujets s’enchaînent. Le 30 juillet, c’est au Conseil économique, social et environnemental, guidé par sa présidente Caroline Rougaignon-Vernin, que le ministre d’État a pu prendre le pouls de la vie économique du pays. Le même jour, dans un autre genre, il rencontrait le président de la Commission de Contrôle des Activités Financières, Gérard Rameix.

Le calendrier plus calme du pays au mois d’août, devrait permettre de poursuivre cet apprentissage.