Renvoyé du Palais princier cet été, l'ancien administrateur des Biens de la famille princière, Claude Palmero a attaqué le prince Albert II en justice devant le Tribunal Suprême de Monaco.
A l'occasion d'un entretien avec Monaco-Matin cette semaine, le prince Albert II annonce que l'audit mené dans la Maison souveraine à l'issue de ce départ l'a conduit, avec ses sœurs les princesses Caroline et Stéphanie, a porté plainte au pénal.
Une action commune inédite dans la famille princière.
Vous regrettiez l’an dernier que l’enquête sur les Dossiers du Rocher avance "trop lentement" en Principauté, qu’en est-il ? Cette affaire met-elle des bâtons dans les roues de votre gouvernement dans la gestion de certains projets ?
La justice a été saisie, il faut la laisser faire son travail, je ne peux pas en dire davantage sur ce sujet. Mais je peux dire que l’affaire ne gêne ni la marche du gouvernement, ni celle du Palais. Je suis assez serein. Le temps de la justice n’est jamais court. J’ai bon espoir que nous y verrons plus clair dans quelque temps.
Votre ancien Administrateur des Biens, Claude Palmero, vous a attaqué en justice devant le Tribunal Suprême. Avez-vous les conclusions de l’audit mené au Palais et quelles actions votre famille a-t-elle entamées en justice ?
Je rappelle que cet audit a été mené par un cabinet indépendant qui n’avait jamais travaillé en Principauté. Il vient juste d’être rendu, et il met en lumière des faits, des pratiques de gestion, qui interpellent. Nous avons décidé avec mes sœurs, car l’Administration des Biens les concerne autant que moi, de saisir la justice pénale à Monaco. Il faut, là aussi, laisser travailler la Justice.
L’audit laisse-t-il apparaître un préjudice important pour votre famille ?
Je ne peux rien dire pour le moment…
commentaires