6 auteurs qu’on a hâte de rencontrer au Festival du livre de Mouans-Sartoux, qui aura lieu du 3 au 5 octobre

La 38e édition du Festival du livre se tiendra du 3 au 5 octobre autour du thème central: "Quel monde demain?" Tour d’horizon des invités.

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Aurore Harrouis Publié le 06/09/2025 à 16:00, mis à jour le 06/09/2025 à 16:00
Paul Watson préside cette 38e édition, aux côtés de Fatima Daas. Photo Camille Dodet

La magie Mouans. C’est ce cocktail de rencontres, de débats pour les grands et de rendez-vous variés pour les mômes. C’est cet endroit où les paroles fusent, où l’on "colloque" autant qu’on converse avec des auteurs de best-sellers.

C’est ce mélange d’engagement et d’esprit bon enfant. En la matière, un rendez-vous incontournable sur la Côte d’Azur pour les amateurs de romans et d’essais, de biographies et de poèmes, de guides et d’albums mais aussi de conférences, de films, de concerts.

"Un festival polyphonique", résume Marie-Louise Gourdon, qui anime une fidèle équipe de bénévoles et vient de lever le voile sur l’édition 2025 qui se tiendra du 3 au 5 octobre. Le thème? "Quel monde demain?" Pour y répondre, 300 auteurs, dont ceux-ci...

1- Paul Watson, le berger des mers

Peu s’en souviennent mais en 2014, le militant écologiste était déjà venu au festival avec la romancière Alice Ferney qui en avait fait une légende dans son roman Le Règne du vivant. Cette fois, c’est en tant que président que le berger des mers débarque en terres azuréennes. Figure mondialement connue de la lutte contre la pêche illégale à la baleine, ancien de Greenpeace, fondateur en 1977l’ONG Sea Shepherd autant admirée que critiquée pour ses méthodes d’action radicales, Paul Watson donnera un entretien le samedi à 15h30 et sera présent la veille pour le débat qui suivra le film d’ouverture Amazonia cœur de la terre mère de Gert-Peter Bruch.

2- Fatima Daas, la petite dernière

Avec La Petite Dernière, elle a été la révélation de la rentrée littéraire 2020. Lesbienne, musulmane, banlieusarde, Fatima Daas questionnait l’identité. Comment être soi, quand on est plusieurs choses sans se reconnaître dans aucune? Cinq ans plus tard, alors que son premier livre est porté à l’écran par Hafsia Herzi (projeté le samedi à 19h avant sa sortie officielle le 22 octobre), elle campe dans Jouer le jeu (Éditions de l’Olivier), une héroïne, elle aussi en quête de son identité, que de bons résultats scolaires vont lui offrir de réinventer.

3- Marc Levy, le Français le plus lu au monde

Sa dernière apparition au Festival de Mouans remonte à 2007. Samedi, à 14h30, l’auteur français le plus lu au monde présentera son 26e roman, La Librairie des livres interdits. Une histoire où l’amour des livres se confronte à la censure, dans un contexte où la liberté d’expression est plus que jamais menacée. Un hommage à la puissance des livres, que l’écrivain de best-seller considère comme "l’antidote au poison des réseaux sociaux".

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4- Cyril Dion et sa lutte enchantée

Lui est à Mouans-Sartoux comme à la maison. Dimanche à 14h30, on pourra échanger avec l’écrivain, poète, animateur (La Lutte enchantée sur France Inter) cinéaste (Demain, sorti il y a dix ans déjà!) engagé dans la préservation du vivant, Cyril Dion. Une belle façon d’évoquer son militantisme écologique qui passe par le réenchantement du monde.

5- Valentine Goby, l’enfance et le végétal

Dans Le Palmier, qui vient d’être publié, la Grassoise raconte l’histoire d’une fillette prénommée Vive qui découvre que le grand palmier dans le jardin familial est condamné et que sur les routes, les ogres menacent toujours les petites filles. Valentine Goby, qui donnera une lecture musicale de ce livre samedi à 20h, s’est inspirée de la mort d’un palmier dévoré par le charançon dans le jardin de sa maison d’enfance grassoise.

6- Mathilda di Matteo, l’ode à la cagole

Avec son premier roman La Bonne Mère, la Marseillaise Mathilda di Matteo fait partie des quelques primo-romanciers qui sortent du lot en cette rentrée. Elle y donne corps à un duo mère (cagole)/fille (érudite) enlevé et évoque l’antagonisme entre les mœurs de Paris et Marseille, la violence dont on hérite et ce que l’on reproduit malgré soi. Nul doute que son intervention, samedi, à 15h, saura éveiller la curiosité des festivaliers.

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