"On a le jeu cette année pour tenir tête au top 3": le handballeur raphaëlois Benjamin Bataille optimiste malgré la défaite contre le PSG
Les Raphaëlois se sont inclinés dimanche pour la première fois de la saison en championnat, contre l’ogre parisien, 25 à 33. Un revers entremêlé avec l’espoir de battre un cador.
Alexandre ReynaudPublié le 16/09/2025 à 08:10, mis à jour le 16/09/2025 à 08:50
Benjamin Bataille l’affirme, Saint-Raphaël a les armes pour s’offrir un succès contre une équipe du top 3 cette saison. Photo Florian Escoffier
Tout n’est peut-être pas à jeter après la défaite du Saint-Raphaël Var handball contre le Paris Saint-Germain (25-33), dimanche 14 septembre au palais des sports Jean-François Krakowski.
Jusqu’au coup d’accélérateur impulsé par le capitaine parisien Luc Seins, aux alentours de la 40e, les Varois étaient dans le vrai. Puis, une série de six buts consécutifs, de 20-18 à 20-24 en quelques minutes, a mis fin aux espoirs de faire tomber les champions de France en titre. "On a manqué de réussite sur quelques actions. On a perdu le fil du match, reconnaissait Benjamin Bataille dans les couloirs de JFK. Si on garde le cap, on ne prend pas autant de buts et, derrière, peut-être que l’on peut revenir. Les faits de match ont fait que cela a mal tourné."
Sur le terrain, cela s’est traduit par quelques échecs devant la cage (25/45 soit 56% aux tirs (1) sur l’ensemble du match), des situations offensives sans trouver d’ouverture ou des pertes de balle... Un temps faible qui plombe la copie globale. "a a basculé quand l’équipe de Paris est arrivée fraîche dans le “money time" alors qu’on y était un petit peu moins, confirme l’entraîneur Benjamin Braux. Le résultat est logique. »
"Il ne faut pas que l’on complexe"
Dans ce match, les deux formations ont eu leur lot d’absents de dernière minute ou de joueurs diminués: Luka Karabatic ou Mathieu Grébille à Paris, Micke Brasseleur et Johannes Marescot côté SRVHB. Des éléments à ne pas négliger car le staff varois a dû adapter ses rotations.
"On a le jeu cette année pour tenir tête à des équipes du top 3, que ce soit Montpellier, Paris ou Nantes, constate l’arrière gauche. Il ne faut pas que l’on complexe contre ces équipes-là parce qu’on est largement capables de les accrocher et aller chercher des victoires contre eux. On est de plus en plus serein dans ce que l’on fait, de plus en plus sûr de notre jeu, de plus en plus constant. Il nous a manqué un quart d’heure. Sur les prochains matchs contre le top 3, il va falloir que l’on transforme ces quinze minutes pour aller chercher la victoire."
"L’important est de vite se projeter", appuie le technicien. Dans un premier temps, les Raphaëlois vont devoir aller chercher des points, ce vendredi (20h30), chez le promu Sélestat, déjà défait deux fois. Et retenter leur chance plus tard dans la saison contre un des "gros".
1. Source: LNH.
Andreas Lang a fait souffrir le PSG en inscrivant 6 buts.
Photo Florian Escoffier
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