À 48h du déplacement à Auxerre, à l’occasion de la 4e journée de Ligue 1, samedi soir (21h05), Stanis Idumbo a été présenté aux médias, ce jeudi 11 septembre 2025 à La Turbie.
L’international Espoirs belge de 20 ans, arrivé en toute fin de mercato depuis le FC Séville contre 10 millions d’euros + des bonus, entend lancer sa carrière sur le Rocher.
Le natif de Melun (Seine-et-Marne) n’a joué que 18 matchs dont 15 de Liga depuis le 1er septembre 2024. Il débarque plein d’envie.
Stanis, pourquoi avez-vous signé cinq ans à Monaco?
Monaco est un grand club, avec beaucoup d’ambition et qui joue souvent la Ligue des champions. C’est un très bon projet et une vitrine pour un jeune joueur comme moi qui veut se développer. Ma venue s’est faite assez vite vers la fin du mercato. On a eu des discussions et elles nous ont plu. Vous savez, quand Monaco vous appelle, vous vous posez des questions et vous pesez le pour et le contre. Le fait que je sois ici montre que le pour a gagné. J’ai bien évidemment parlé de mon positionnement avec le coach, je n’allais pas signer sans savoir où j’allais jouer (il peut évoluer ailier droit, à gauche ou deuxième attaquant), mais je me donnerai à fond à n’importe quel poste. Le coach fera ses choix.
Quel type de joueurs êtes-vous?
J’espère que je vais pouvoir apporter du plaisir aux fans. Je suis un joueur assez rapide, qui joue beaucoup avec sa vitesse et qui essaie toujours d’apporter du danger. Je veux faire des différences sur le terrain. Je me décrirais ainsi.
Que saviez-vous de la Ligue 1 avant votre signature?
La Ligue 1 est réputée pour être un championnat avec énormément de talents. Beaucoup y sont passés et il y en a encore beaucoup. Le jeu est assez rapide, physique et technique. Bien sûr que j’ai regardé la L1 quand j’étais plus jeune, le Paris Saint-Germain, les grands clubs comme l’AS Monaco. Je ne la connais pas très bien, mais elle fait partie du Top 5 des grands championnats européens et ce n’est pas pour rien. Il y a beaucoup de compétition à l’intérieur avec un grand niveau. Beaucoup de joueurs peuvent s’exprimer librement.
Souvent, quand tu es attaquant, tu essaies de mettre les efforts défensifs de côté. (...) Ici, je vois que ça travaille énormément.
Que pouvez-vous améliorer dans votre jeu?
Comme chaque attaquant, il faut marquer des buts (rire). On veut faire des assists, on veut être décisif. L’AS Monaco est un club qui permet de faire ce genre de choses. Cet aspect-là, je peux l’améliorer, comme le fait de travailler pour l’équipe. Souvent, quand tu es attaquant, tu essaies de mettre les efforts défensifs de côté. Ici, je vois que ça travaille énormément. Même à l’entraînement, on peut le ressentir. On met beaucoup d’accent sur le pressing, le fait de toujours se donner à 100%.
Arrivez-vous avec les crocs, après avoir peu joué au FC Séville?
Évidemment, chaque joueur de foot a faim, envie de jouer et de se montrer. On veut prouver qu’on a les qualités pour réussir. À Séville, la saison passée, je n’ai pas énormément joué et venir ici me donne l’envie de montrer de quoi je suis capable. En Espagne, je pense que j’étais un jeune joueur dans une situation un peu difficile. Comme vous le savez, à Séville, c’était un peu compliqué (le club a fini 17e de Liga). Faire jouer des jeunes joueurs n’était pas toujours évident. C’était souvent lié à un choix tactique. Évidemment, je devais aussi grandir. C’est une phase dans laquelle je dois apprendre. En tant que jeune, tu ne pourras pas toujours jouer. Ça m’a forgé un mental qui me permet de toujours rester positif. Que je joue ou non, je reste reconnaissant d’être un joueur de foot.
Vous êtes arrivé avec une blessure à l’adducteur. Comment vous sentez-vous?
Je me sens de mieux en mieux (mais il ne sera pas présent pour le match à Auxerre). J’ai déjà repris les entraînements avec le groupe petit à petit. Tout se passe bien et on va voir ce que l’avenir nous réserve. Je ne veux pas brûler les étapes et je ne veux pas que ça prenne trop de temps non plus.
"Le joueur qui m’a donné envie de venir? Kylian Mbappé. J’ai suivi son parcours quand il était ici, notamment en Ligue des champions. Il nous a tous éblouis."
Quel joueur vous a donné envie de rejoindre l’ASM?
C’est celui qui s’est le plus démarqué à l’AS Monaco ces dernières années, et je pense que vous le connaissez: Kylian Mbappé. J’ai suivi son parcours quand il était ici, notamment en Ligue des champions. Il nous a tous éblouis. J’ai pu jouer contre lui et je le respecte énormément.
Parlez-nous de votre parcours, vous êtes né à Melun en Seine-et-Marne, mais vous êtes Belge et vous possédez aussi la nationalité congolaise (RDC)...
Mes parents sont originaires du Congo. Ils sont venus en France où je suis né. Je n’ai pas passé énormément de temps ici puisque j’ai grandi en Belgique où j’ai été presque toute ma vie. Je l’ai quittée à 16 ans quand j’ai rejoint l’Ajax Amsterdam. Ça veut donc dire que depuis que je suis petit, ça a toujours été la Belgique. Je parle les deux langues du pays. Dans ma culture, la Belgique prend énormément de place. Même si je suis aussi Congolais grâce à mes parents. J’ai grandi dans une famille congolaise avec des valeurs congolaises.
À 20 ans, vous avez déjà joué aux Pays-Bas, en Espagne et vous débarquez désormais en L1. Que retenez-vous de vos premières expériences à l’étranger?
Tu apprends à connaître de nouveaux endroits, à découvrir d’autres mentalités et manières de voir la vie. Certaines personnes voient les choses différemment entre les Pays-Bas et la Belgique donc tu dois t’adapter. Ce que je trouve bien, c’est que tu apprends de nouvelles cultures et de nouvelles langues. Ça a pu définir la personne que je suis aujourd’hui. J’ai une vision assez élargie du monde.
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