Connu pour trafic de drogue, frappé à la tête... ce que l'on sait après la mystérieuse mort d'un homme dans les Hautes-Alpes

L'homme retrouvé décédé mardi dans les Hautes-Alpes, connu pour trafic de stupéfiants, a succombé à un traumatisme crânien massif provoqué par des coups portés avec un "objet contondant", ont indiqué mercredi le parquet et la police.

La rédaction Publié le 01/05/2025 à 15:20, mis à jour le 01/05/2025 à 15:45
Originaire de Gap, la victime avait déjà été condamnée pour des délits routiers et devait être jugée pour une affaire de trafic de stupéfiants en juin 2025. Photo doc Nice-Matin

On en sait davantage après la mystérieuse découverte du corps d'un homme près de Gap. La victime est âgée d'une quarantaine d'années a été retrouvé vers 6h sur la RN85, au niveau du golf du col Bayard, à une dizaine de km au nord de Gap. 

"Les premières constatations permettaient de déterminer que le décès était d’origine traumatique et impliquait vraisemblablement l’intervention d’un tiers", a indiqué la procureure dans un communiqué.

Enquête ouverte pour meurtre

Le parquet s’est rendu sur place ainsi que les médecins légistes, des officiers de la police judiciaire de Gap et Marseille et la police scientifique. Une enquête en flagrance pour homicide volontaire a été ouverte et confiée à la Direction zonale de la police nationale, précise-t-elle.

Originaire de Gap, la victime avait déjà été condamnée pour des délits routiers et devait être jugée pour une affaire de trafic de stupéfiants en juin 2025, selon la procureure de Gap, Marion Lozac'hmeur. 

Un lien avec le trafic de drogue?

De la résine de cannabis a été retrouvée à proximité de son corps, découvert tôt mardi sur la RN85, au niveau du golf du col Bayard, à une dizaine de kilomètres au nord de Gap.

D'autres produits stupéfiants et une somme importante en espèces ont également été retrouvés à son domicile à Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence) et dans une voiture garée à proximité, a indiqué la police.

"L'autopsie a confirmé que le décès est d'origine traumatique, la victime étant décédée d'un traumatisme crânien massif. L'intervention volontaire d'un tiers est à ce stade privilégiée", selon la procureure, qui note qu'"à ce stade très précoce de l’enquête, toutes les hypothèses sont envisagées par le parquet et les enquêteurs".

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