Qui est Juliann Fédèle-Malard, danseur de l’académie Princesse Grace de Monaco de 18 ans en pleine ascension?

Danseur de l’académie Princesse Grace de Monaco, le Maximinois Juliann Fédèle-Malard a remporté une bourse au Prix de Lausanne. Retour sur cette consécration avec sa maman.

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L.-B. Brutin Publié le 26/03/2024 à 12:14, mis à jour le 27/03/2024 à 11:23
À 18 ans, Juliann Fédèle-Malard s’est imposé dans l’un des plus prestigieux concours de danse et peut continuer à rêver. (Photos DR/Grégory Batardon)

C’est une belle histoire dans laquelle les cinéphiles remarqueront quelques similitudes avec la comédie Billy Elliot, sortie en 2000 dans les salles obscures. Cette histoire, c’est celle de Juliann Fédèle-Malard. Le Maximinois de 18 ans, passionné par la danse, gravit depuis quelques années les échelons dans le milieu de la danse classique, avec toujours le même but, tutoyer l’excellence.

En 2020, il quitte Saint-Maximin et le collège Lei Garrus pour intégrer l’académie Princesse Grace de Monaco, l’une des plus prestigieuse au monde. Une première réussite, avant la consécration il y a quelques semaines. Le jeune homme fait en effet partie des neuf lauréates et lauréats des bourses du Prix de Lausanne 2024 (lire ci-contre). Très sollicité depuis, c’est sa maman, Nathalie, qui revient sur son parcours et ce samedi 3 février qui devrait rester longtemps dans la mémoire du jeune danseur.

Des débuts tardifs

"Rentrer à l’académie en 2020, pour lui, c’était déjà magique, commence Nathalie. Réussir à être décelé dans le milieu de la danse classique, c’était incroyable." D’autant que Juliann a commencé la danse plutôt tard, même s’il baigne depuis toujours dans le milieu, avec une sœur danseuse et une maman elle aussi passionnée. "Au début son père n’était pas trop pour, mais ça a bien changé depuis, continue Nathalie. Après un premier cours vers sept ou huit ans, il a vraiment commencé la danse avec Frédéric Carré au Ballet Entrechats à Trets, là où sa sœur a débuté." Et en principauté, le danseur a pu compter sur le soutien de son directeur, Luca Masala, ancien danseur de talent.

L’Académie monégasque fait le plein

En septembre 2023, le directeur annonce à Juliann Fédèle-Malard qu’il est sélectionné avec deux autres danseurs de l’académie, pour participer au très réputé Prix de Lausanne, en Suisse. Pour le jeune homme le rêve continue. "Au niveau de la danse classique, c’est le prix le plus prestigieux", insiste Nathalie. Sur place (du 29 janvier 2024 au 6 février) plus de 80 danseuses et danseurs de 18 nationalités différentes ont tous le même objectif, décrocher l’une des bourses qui leur permettra de choisir l’une des grandes compagnies ou écoles partenaires, pour continuer leur parcours. Après avoir fait partie des 20 finalistes, Juliann est désormais l’un des neuf heureux, aux côtés des deux autres danseurs de son académie. Reste désormais à choisir dans quelle compagnie il dansera pendant un an, à partir de septembre 2024.

 

 

Juliann Fédèle-Malard est le seul Français à avoir été récompensé au Prix de Lausanne.

Le Prix de Lausanne

Créé en 1973, le Prix de Lausanne est un concours de danse international à destination des jeunes danseurs, âgés de 15 à 18 ans. L’objectif est de repérer, promouvoir et aider les jeunes talents du monde entier dans leurs parcours. Pour participer, les danseurs envoient leur vidéo à un jury composé de neuf personnalités du monde de la danse. Ceux qui sont sélectionnés et qui ont la chance de se rendre en Suisse, sont jugés pendant une semaine durant des cours de danse et lors de prestations individuelles sur scène. À l’issue du concours, grâce à la bourse obtenue, les lauréats peuvent choisir un des établissements partenaires (divisés entre compagnies et écoles) pour continuer leur formation. Parmi celles-ci on trouve des références comme le Royal swedish ballet de Stockholm ou l’Accademia teatro alla scala de Milan. Les candidats non sélectionnés pour la finale à 20 participent, eux, à une classe d’audition devant des directeurs de compagnies et écoles partenaires.

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