Après avoir dominé les trois séances d’essais libres depuis la veille, il était attendu comme le Messie entre Sainte-Dévote, Casino et Rascasse.
Au volant d’une Ferrari SF-25 ayant subitement repris des couleurs dans les rues de sa chère Principauté, Charles Leclerc, partait favori des qualifications du 82e Grand Prix de Monaco. Son exercice favori puisque le Monégasque avait épinglé trois des quatre pole positions précédentes à domicile.
Stop ou encore? Objectif manqué pour 0’’109.
Au bout d’une Q3 irrespirable, c’est Lando Norris qui rafle la mise. Sur un nuage durant le money-time, l’Anglais de McLaren, impressionnant d’adresse et de vitesse, se permet de passer sous la barre des 1’10’’.
1’09’’954, s’il vous plaît! Il s’approprie ainsi le nouveau record de la piste qui était détenu depuis 2019 par son compatriote Lewis Hamilton (1’10’’166).
Juste avant, Leclerc avait pourtant hissé une nouvelle fois sa Ferrari en haut de la hiérarchie (1’10’’063). Mais pour lui, l’ultime effort s’est avéré insuffisant.
Derrière, le leader australien du championnat du monde Oscar Piastri installe l’autre McLaren au troisième rang. Hamilton (Ferrari) et un Max Verstappen (Red Bull) en délicatesse avec ses gommes super-tendres complètent le top 5.
Deux des trois pilotes français finissent cette chasse au chrono avec le sourire: l’épatant rookie Isack Hadjar (Racing Bulls) s’offre une superbe 6e place tandis qu’Esteban Ocon (Haas), à la peine lors des séances précédentes, revient de nulle part pour prendre la 8e position.
Dans le camp Alpine, en revanche, le pavillon bleu est en berne. Pierre Gasly et Franco Colapinto échouent l’un et l’autre en Q1. Respectivement 18e et 20e...
Et maintenant? Rendez-vous ce dimanche à l’instant du top départ du combat de rue absolu (15h). Au bout des 78 tours - avec deux arrêts obligatoires imposés par la FIA afin de pimenter la course -, qui transformera l’essai sur la plus haute marche du podium princier?
Faites vos jeux!
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