Après les jumelage de Monaco avec Dolceacqua, le prince Albert II en visite dans trois communes liées à sa famille en Italie

Ce samedi, le souverain s’est rendu dans ces trois communes autour de Dolceacqua dont les syndics, en 1523, avaient fait serment de fidélité aux seigneurs Grimaldi de l’époque.

C. V. Publié le 07/11/2023 à 11:04, mis à jour le 07/11/2023 à 11:04
Le souverain a fait une halte notamment au sanctuaire Notra Signaora delle Grazie, où s’était recueillie sa mère, la princesse Grace. Photo Axel Bastello/Palais princier

Au lendemain des festivités pour marquer le jumelage de Monaco avec Dolceacqua, le prince Albert II a poursuivi son périple dans la région ligure en se rendant dans les communes alentour: Isolabona, Apricale et Perinaldo.

Des territoires italiens historiquement liés à sa famille. En effet, le 3 novembre 1523, les syndics de Dolceacqua, Apricale, Isolabona et Perinaldo avaient signé un serment de fidélité au seigneur de Monaco de l’époque, Augustin Grimaldi.

L’acte avait été paraphé sur un parchemin dans le jardin des orangers de la forteresse de Monaco et les quatre syndics demandaient que leurs territoires soient incorporés à celui régi par les Grimaldi de l’époque qui comptait Monaco, Menton et Roquebrune.

"La démarche n’était pas tout à fait spontanée, avouons-le, puisque les fiefs de la famille Doria étaient alors occupés, à la suite d’un forfait sur lequel je ne reviendrai pas, laissant aux historiens qui ont contribué à l’ouvrage commémoratif qui vient de paraître le soin de vous donner tous les éléments de compréhension à son propos", avait rappelé vendredi, dans un discours, le prince Albert II à l’occasion du jumelage.

Photo Axel Bastello/Palais princier.

"Un clin d’œil fait à l’histoire"

En effet, Barthélemy Doria était venu de Dolceacqua en 1523 assassiner son oncle Lucien Grimaldi à Monaco, avec l’intention d’occuper cette forteresse pour son cousin, l’amiral André Doria. La démarche de fidélité, lancée par les syndics de ces territoires italiens, était une forme de demande de pardon.

"Même si le rattachement de Dolceacqua à ce qui allait devenir la Principauté n’a duré que quatre ans, de 1523 à 1527, il justifie bien notre réunion d’aujourd’hui, comme un clin d’œil fait à l’histoire."

Dans une ambiance populaire, le Prince a dévoilé dans les trois communes un panneau signalétique d’appartenance au réseau des "Sites historiques Grimaldi de Monaco", ainsi que la plaque commémorant sa visite.

Sur la route, le souverain a pu visiter des sites culturels et religieux des trois communes, dont le Castello della Lucertola à Apricale et le sanctuaire Nostra Signora delle Grazie où sa mère, la princesse Grace, avait eu l’occasion de se recueillir.

Photo Axel Bastello/Palais princier.

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