Les forces de l'ordre ont procédé mercredi matin à "près de 200 interpellations" sur l'ensemble de la France dans le cadre "d'actions de déblocage" lors de la mobilisation "Bloquons tout", a annoncé le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, lors d'un point presse vers 10H00.
Selon des chiffres transmis par la préfecture de police de Paris dans la foulée, 132 personnes ont été interpellées dans l'agglomération parisienne. Le ministre de l'Intérieur démissionnaire et président Les Républicains (LR) a de nouveau accusé "la mouvance de l'extrême gauche" d'avoir "confisqué" cette mobilisation née sur les réseaux sociaux.
Un peu partout sur le territoire, des actions ont été lancées mais sans toucher des cibles stratégiques mais elles se sont heurtées le plus souvent à l'action préventive des forces de l'ordre, comme par exemple à Marseille, où, prépositionnées à l'avance, elles ont empêché 200 personnes d'accéder à l'autoroute venant de Toulon.
Dans un communiqué, le ministère des Transports a indiqué que ses services ont relevé des "exactions", telles que le "cadenassage d'une grille d'accès à une gare en Ile-de-France, des jets de pétards" sur une voie, ou encore la "présence de palettes sur les voies entre Rennes et Redon".
Enfin, sur le réseau routier, le ministère signale des rassemblements en cours, tels que opérations escargots et barrages au niveau de Rennes et Nantes, sur l'A10 au niveau de Poitiers Sud et sur l'A9 à Aix-en-Provence et sur la rocade de Toulouse.
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