Les questions de mobilité tombent à point nommé en cette rentrée où, depuis le 2 septembre, les travaux entrepris par la commune de Cap-d’Ail sur la Moyenne Corniche neutralisent jour et nuit une des deux voies.
Une situation qui forme aux heures de pointe un bouchon routier dont les répercussions sont constatées dans toute la Principauté. Et ont provoqué l’agacement des usagers et des élus du Conseil national.
"Quand un État dépend d’une voie de circulation pour sa respiration au quotidien, s’il y a un problème sur celle-ci, tout le monde en paye les conséquences de manière très forte", souffle Philippe Ortelli, ne souhaitant pas s’étendre sur ce problème inflammable.
"Pour ce carrefour, nous avions proposé une idée au gouvernement, mais là encore nous n’avons pas été entendus. D’ailleurs, je ne crois pas à la trémie à cet endroit, c’est une fausse bonne idée. Ce n’est pas comme ça que l’on réglera le problème de l’accès à Monaco."
"Contraindre un salarié à se garer dans un parking de dissuasion, ce n’est pas acceptable"
La Fédération des Entreprises Monégasques (FEDEM) est aussi vent debout contre les parkings de dissuasion imposés aux salariés.
Certains travailleurs abonnés aux Parkings publics dans des parcs de stationnement de la Condamine ou de Fontvieille ayant été, de manière obligatoire ces derniers mois, transférés au parking des Salines.
"Ce n’est pas une solution. Le salarié doit descendre dans un parking, se garer, marcher, prendre un ascenseur ou un escalator, attendre un transport en site propre quelconque pour ensuite repartir. C’est un quart d’heure de plus au quotidien qui s’ajoute au temps de trajet. Les ruptures de charge sont un problème. Au quotidien ce n’est pas viable et acceptable, tance le patron de la fédération. Demander à un touriste de se garer dans un parking de dissuasion pour prendre ensuite un transport, il n’y a pas de soucis. Mais nos salariés au quotidien ne peuvent pas changer de moyen de locomotion."
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