Le jeune licencié de la section tennis de table de l’association multi sports et loisirs de Fréjus (Amslf) Tim Escudier, pensionnaire du CREPS de Boulouris, vient d’être sacré champion de France dans la catégorie "minimes".
À Saint-Quentin, le jeune Varois de 13 ans, élève au collège de l’Estérel (où il bénéficie d’horaires aménagés), n’a pas fait de détail avec 8 victoires pour autant de matches disputés.
"Après trois victoires en poules, j’ai battu, en 16 le joueur de La Garde Nolan Vanherrentals qui s’entraîne souvent au CREPS", précise Tim qui, à Saint-Quentin, était coaché par Yanael Cartau.
"Le quart de finale a été compliqué, je gagne 11-8 à la belle alors que je menais deux matches à zéro, ajoute-t-il. En finale, j’étais opposé à la tête de série n°1. Je gagne 3 à 2 après avoir sauvé une balle de match dans le 4ème (9-11, 11-3, 10-12, 12-10, 11-8)".
"Une grande fierté"
Des performances exceptionnelles qui satisfont, bien sûr, le président de la section "ping" de l’Amslf Axel Aldeguer: "C’est une grande fierté, un titre de champion de France ça n’arrive pas tous les jours. C’est le 2 dans l’histoire du club, qui a pourtant une soixantaine d’années. Depuis quatre saisons que Tim est au club où il est coaché par Théo Fenocchio, on le voit gravir les échelons en individuel comme en équipe. Il a un très bon état d’esprit. Il a battu des numérotés français cette saison. L’objectif est qu’il intègre l’équipe de Nationale 2."
En Suède avec l’équipe de France
Des résultats d’ensemble qui sont le fruit d’un travail quotidien au CREPS sous la houlette de Guilain Rougon, entraîneur du Pôle espoir: "Tim s’entraîne toutes les après-midi, avec également deux séances hebdomadaires de travail physique. C’est un 'super petit', qui a beaucoup d’énergie, qui bosse bien tout en prenant du plaisir. Le coup droit est son point fort, même si c’est un joueur complet".
Pour Tim, le ping est déjà une belle et longue histoire: "J’ai découvert ce sport grâce à mon oncle, qui joue au club, j’avais 5 ans. J’ai joué au club de Sainte-Maxime avant de partir pour Fréjus. Je me suis arraché toute l’année pour aller chercher ce titre. En juin, je pars en Suède avec l’équipe de France et je suis qualifié pour le championnat de France cadet".
Ses modèles: les frères Lebrun
Masson souligne la bonne santé de la discipline dans la région: "Depuis 2022, nous sommes passés de 7000 licenciés à 11500 soit une progression de 50%. Nous sommes même à + 25% depuis les Jeux 2024 et la dynamique engendrée par les frères Lebrun".
Les frères Lebrun justement, parlons-en. "Je les admire, notamment Alexis Lebrun", ajoute le néo-champion de France. Ils sont venus en stage au CREPS en janvier et j’ai eu pu jouer contre eux."
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