Semaine sportive pour le prince Albert II. Après sa présence au tournoi des 6 Nations à et sa participation à l’arrivée du Paris/Nice, le Souverain doit se rendre ce mardi en Grèce pour prendre part à la 144e Session du Comité international olympique (CIO). Une session particulière pour l’institution olympique à l’occasion de laquelle les membres devront designer le dixième président du CIO. Et répondre à la question: qui succédera à Thomas Bach, l’Allemand qui occupe le fauteuil depuis douze ans?
Le vote aura lieu jeudi mais avant cela, ce mardi, la Session s’ouvrira à Olympie, berceau de l’olympisme antique où le Souverain doit rencontrer le président grec Konstantínos Tasoúlas.
Puis les échanges se poursuivront pendant trois jours à la House of Events du Romanos Resort. Un complexe hôtelier situé à Costa Navarino, dans la région du Péloponnèse. C’est là que la centaine de membres du CIO – dont le Prince membre depuis 1985 – prendra part à ce vote à bulletin secret. Un vote qui a la particularité, de rassembler pour la première fois depuis 130 ans, sept candidats. Des aspirants qui, le 30 janvier dernier, ont présenté leur programme à l’ensemble des membres du CIO, à huis clos, lors d’une réunion à Lausanne.
Des influences pour une place importante
Le casting est international avec le prince Feisal Al Hussein, frère de l’actuel roi de Jordanie; le Japonais Morinari Watanabe, président de la fédération internationale de gymnastique; l’entrepreneur espagnol Juan Antonio Samaranch Jr., fils de l’ancien président du CIO (de 1980 à 2001); le Français David Lappartient, président de l’Union cycliste internationale; le Britannique Johan Eliasch, président de la Fédération internationale de ski.
Mais aussi deux anciens olympiens: Kristy Coventry, nageuse zimbabwéenne, médaillée d’or à Athènes en 2004 et ex-ministre des Sports de son pays. Et l’Anglais Sebastian Coe, médaillé d’or en athlétisme aux Jeux de Moscou en 1980 et Los Angeles en 1984. Il a été aussi l’artisan des Jeux de Londres en 2012 et préside aujourd’hui World Athletics, la Fédération internationale d’athlétisme dont le siège est en Principauté.
L’élection du nouveau président du Comité international olympique intervient dans un contexte international particulièrement bouleversé, qui rappelle aussi que le CIO est aussi un antre de pouvoirs et d’enjeux où les courants politiques ont leur poids dans les décisions.
La 144e Session n’échappera pas à cette influence et le nombre de candidats fait que, pour l’heure, il est difficile de dire qui se détache du lot. Des alliances pourraient favoriser certains profils et à ce jeu, Juan Antonio Samaranch Jr. et Sebastian Coe sont bien placés. Mais la partie n’est pas jouée…
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