Les pilotes néo-zélandais Mitch Evans et Nick Cassidy offrent le doublé à Jaguar sur la piste du 7e Monaco E-Prix

Succès total pour la firme britannique qui hisse ses Formule E sur les deux plus hautes marches du podium monégasque - Mitch Evans vainqueur devant Nick Cassidy -, ce samedi. Le meilleur Français, Jean-Eric Vergne (DS Penske), termine 4e tandis que l’Antibois Norman Nato prend le point de la 10e place après une sacrée remontée.

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Gil Léon Publié le 27/04/2024 à 16:42, mis à jour le 27/04/2024 à 17:05
Nick Cassidy: 2e à Monaco... et 2e du championnat du monde de Formule E désormais. Photo Sébastien Botella

Ils avaient raté le coche en matinée au virage des qualifications. Éliminés l’un et l’autre en demi-finale après avoir chacun commis une petite faute.

Quatre heures plus tard, ils ont sorti leurs griffes pour mettre dans le mille. Grâce à ses deux sprinteurs néo-zélandais, Mitch Evans, vainqueur du 7e Monaco E-Prix, et Nick Cassidy, 2e, le team Jaguar s’est offert un retentissant doublé ce samedi en Principauté.

Souvent placée, jamais gagnante au pied du Rocher par le passé, la marque britannique récolte cette fois les fruits de sa stratégie parfaite. Un modèle de course d’équipe.

Après avoir débordé le poleman allemand Pascal Wehrlein (Porsche), qui active d’entrée son premier "Mode Attack" (surplus d’énergie temporaire) et rétrograde en 5e position, les deux Kiwis gèrent leur avantage sans la moindre fausse note.

11e victoire en Formule E

Après 29 tours, Evans signe sa 11e victoire en Formule E tandis que son compatriote engrange lui aussi des points précieux dans la course au titre. Cassidy s’empare ainsi de la 2e place du championnat, à 7 longueurs de Werhlein.

Le podium est complété par le vainqueur de l’édition 2021, Stoffel Vandoorne. Le Belge précède son voisin de garage chez DS Penske, Jean-Eric Vergne, meilleur Français du jour.

Norman Nato, lui, aura traversé un maëlstrom d’émotions. En pâle position sur la grille (19e) comme son coéquipier champion en titre Jake Dennis (18e), l’Antibois devait prendre des risques pour compenser le déficit de performance du team Andretti en mode qualif’. Pari osé, pari perdu au début: le régional de l’étape doit faire un pit stop après 5 boucles afin de changer son aileron avant endommagé dans un choc. Toutefois, la neutralisation de la course derrière la voiture de sécurité à ce moment-là lui permet de limiter les pertes.

Touché mais pas coulé, Nato ne lâche rien. Mieux, il remonte la pente. Jusqu’à arracher le point de la 10e place!

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