Projet de loi sur les soins palliatifs à Monaco: Jean Leonetti apporte son expertise aux élus du Conseil national

santé Connu pour être à l’origine de deux lois françaises sur la fin de vie, l’ancien député et actuel maire d’Antibes Jean Leonetti a rencontré les élus monégasques.

Sacha Tisic Publié le 20/03/2025 à 09:00, mis à jour le 20/03/2025 à 09:00
De gauche à droite: le président du Conseil national Thomas Brezzo, Jean Leonetti, Jean-Louis Grinda et Franck Lobono. Photo conseil national

C’est une rencontre qui vise à enrichir la réflexion des élus monégasques quant au projet de loi n°1081 relatif au "développement des soins palliatifs et l’accompagnement de la personne en fin de vie", déposé par le gouvernement princier en septembre 2023.

Le Conseil national a reçu ce mardi 18 mars – dans le cadre d’une réunion de la Commission des Intérêts Sociaux et des Affaires Diverses (Cisad) – le médecin, ancien ministre et député, actuel maire d’Antibes, Jean Leonetti. Connu pour avoir porté et donné son nom à la loi française relative "aux droits des malades et à la fin de vie" en 2005 et pour avoir coconduit avec l’ex-député Alain Claeys la loi "relative à l’autorisation de la sédation profonde et continue pour les patients en phase terminale" en 2016.

"Un sujet sociétal sensible et complexe"

"Son retour d’expérience a permis d’éclairer les élus sur les enjeux éthiques, médicaux et législatifs entourant ce sujet sensible", assure le Conseil national, qui rencontrera d’autres acteurs de terrain, comme le service de soins palliatifs du CHPG ou encore le Diocèse de Monaco.

Pour Franck Lobono, président de la Cisad, "cette rencontre très enrichissante nous a permis d’avancer dans notre réflexion".

"Sur un sujet sociétal aussi sensible et complexe, il est essentiel que les élus disposent de toutes les informations et des éclairages nécessaires pour débattre de manière apaisée et voter sereinement cette loi. L’objectif est de renforcer les droits des patients et d’éviter l’acharnement thérapeutique", poursuit l’élu.

De son côté, dans une lettre datée de septembre 2024, le Haut-Commissariat à la Protection des Droits et à la Médiation de Monaco s’était "réjoui que ce texte vienne combler un vide juridique" en Principauté.

Si la loi était votée, alors, elle offrirait le droit à "toute personne se trouvant en phase avancée ou terminale d’une affection grave, évolutive et mettant en péril le pronostic vital, d’accéder, quelle que soit son espérance de vie, à des soins palliatifs et à un accompagnement approprié".

Elle introduirait et interdirait également le principe "d’acharnement thérapeutique".

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