Le comité transfrontalier franco italien trace sa feuille de route

Pour la première fois depuis la signature du traité du Quirinal, le comité transfrontalier franco italien s’est réuni à Turin. Au menu, état des lieux des problèmes à affronter sur le territoire.

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Flora Zanichelli Publié le 08/11/2023 à 08:45, mis à jour le 20/11/2023 à 13:39
Le comité transfrontalier s’est réuni pour la première fois le 31 octobre dernier. Photo Cyril Dodergny

Signé le 26 novembre 2021, le traité du Quirinal a institué un comité transfrontalier afin de prendre en main les différentes problématiques spécifiques aux territoires situés sur la frontière franco-italienne. Le comité chargé du suivi s’est réuni le 31 octobre dernier à Turin. Première étape, dessiner les contours des problèmes et établir un champ d’action.

1. Feuille de route

Phase initiale du projet, la réunion de Turin a permis d’établir une feuille de route. Selon le traité du Quirinal, il est prévu que le comité se rencontre une fois par an… minimum. Aux vues des nombreuses problématiques rencontrées, il sera possible de multiplier les rencontres afin d’assurer un suivi des dossiers plus précis et détaillé.

2. Coopération entre administrations

Selon les observateurs franco-italiens, les grandes difficultés dans le traitement des dossiers transfrontaliers résident souvent dans le manque de correspondance entre les différentes administrations et leurs compétences, de part et d’autres de la frontière. Là où la région traite les transports d’un côté, la compétence peut être nationale de l’autre. En réunissant tous les degrés administratifs, des ministères aux élus locaux en passant par les parlementaires, le comité entend faciliter la communication et le travail des administrations.

3. Participation à tous les niveaux

Nombreux ont été les représentants à faire le déplacement à Turin, comme les présidents des régions frontalières comme le Piémont, ou encore des villes comme Cuneo ou Imperia, pour les plus proches de chez nous. Concernant Menton, le maire, Yves Juhel, s’est également rendu sur place. Étaient présents les deux ministres des affaires étrangères français, Catherine Colonna et italien, Antonio Tajani.

4. Bassins de vie commune

Le comité se veut très pragmatique et souhaite travailler sur des thèmes ayant une forte incidence sur la vie quotidienne des habitants. Au menu, statut administratif des travailleurs transfrontaliers mais aussi mobilité, langue et santé. La question, affirment les fonctionnaires présents sur place, est de comprendre comment il est possible de travailler concrètement mais aussi au regard des nouvelles contraintes, notamment climatiques.

5. Ressources hydriques, mobilité pour notre territoire

Concernant notre territoire, l’accent a été mis sur l’exploitation de la ressource en eau, notamment dans la Vallée de la Roya. Comment alimenter les communes dépendant de ce bassin tout en tenant compte des exigences de sécheresse et de pression touristique? Sur la table également, la ligne Cuneo-Breil-Vintimille et le tunnel de Tende, même si, dans le cas de la ligne ferroviaire, une commission intergouvernementale est déjà à l’œuvre pour trouver des solutions.

Parmi les thèmes inscrits à l’ordre du jour également, la protection de l’environnement à travers une gestion commune des parcs naturels ou encore la possible formation de groupes de coopération circonscrits, comme par exemple, entre les communes de la Riviera française et italienne.

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