"Il faudra trouver un équilibre entre les jugements de chacun": Brigitte Boccone-Pagès, présidente du Conseil national souhaite faire avancer la loi sur l'IVG

Invitée à l'Assemblée nationale pour l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution française, Brigitte Boccone-Pagès souhaite faire avancer la législation monégasque mais en prenant un compte les sensibilités de chacun.

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Cédric Verany Publié le 13/03/2024 à 14:15, mis à jour le 13/03/2024 à 14:15
"À Monaco, la religion catholique qui est religion d’état donne une connotation particulière" au droit à l'IVG, explique la présidente du Conseil national, Brigitte Boccone-Pagès Photo archives Sébastien Botella

Lors de votre séjour à Paris, le président Macron vous a invité à assister à la cérémonie de scellement dans la Constitution française de la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse. Serait-il possible de mener à nouveau un débat pour obtenir une loi similaire en Principauté?

L’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution est une avancée majeure pour les femmes françaises. Et j’ai été fière d’être témoin de ce moment historique pour la France. Cette modification est intervenue suite à de nombreuses évolutions dans la société française. Chaque état a ses particularités. En 2019, le Conseil national avait voté à l’unanimité le projet de loi qui dépénalisait l’IVG. Ce sujet de l’avortement est particulièrement sensible. Il est toujours aussi douloureux pour les femmes qui y ont recours. D’un côté on a le droit à la vie d’un enfant à naître et, de l’autre, le droit de la femme à disposer librement de son corps. Je pense que s’il existe un chemin juridique équilibré entre ces deux points, il est important que les élus du Conseil national puissent en débattre, c’est ma position. À Monaco, la religion catholique qui est religion d’état donne une connotation particulière au sujet. Il convient de respecter, sans jugement, les positions de chacun. Il faudra trouver un équilibre. Christine Pasquier-Ciulla, présidente de la commission des droits de la famille et de l’égalité, est très impliquée sur ce sujet et l’étudie avec les membres de la commission. En 2019, les débats ont été nourris, mais nous avions trouvé un équilibre.

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