Le président du Conseil national, Thomas Brezzo, vient de prendre part à la sixième Conférence mondiale des présidents de parlement qui s’est tenue à Genève en Suisse, du 29 au 31 juillet.
Le rendez-vous organisé par l’Union interparlementaire (UIP), en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies, se tenait autour d’un thème central: la coopération parlementaire pour la paix, la justice et la prospérité dans un monde en tourmente.
À la tribune, Thomas Brezzo, rappelant l’engagement de la Principauté en faveur de la sauvegarde de la planète, du multilatéralisme et de la coopération interparlementaire, a souligné que "quelle que soit notre taille, quelle que soit notre puissance militaire ou financière, quelles que soient nos traditions religieuses, quel que soit notre héritage politique, nous avons tous un rôle à jouer".
Cette conférence mondiale, qui se tient tous les cinq ans, permet aux présidents de parlement de réaffirmer la part que peuvent prendre leurs assemblées pour faire avancer le monde.
L’événement au palais des Nations de l’ONU à Genève réunissait 102 présidents de parlements, 34 vice-présidents, des parlementaires, des diplomates, des responsables des Nations Unies, des experts et des représentants de la société civile, du monde universitaire et des médias.
Pour un multilatéralisme plus efficace
Thomas Brezzo était accompagné par le vice-président du Conseil national, Jean-Louis Grinda, et par le président de la commission des Relations extérieures, Fabrice Notari. Ensemble, les trois élus monégasques ont pris part à plusieurs réunions bilatérales avec les délégations du Luxembourg, de Malte, du Monténégro et d’Islande.
Une manière de préparer la conférence de septembre, réunissant à Malte les présidents de parlement des petits États d’Europe au cours de laquelle Thomas Brezzo doit présenter un projet d’accord-cadre global destiné à structurer la coopération interparlementaire entre ces États.
Le président du Conseil national a également présenté aux côtés de la présidente du parlement de Namibie, Saara Kuugongelwa-Amadhila, la Déclaration commune de la conférence de Genève.
Une déclaration "importante" pour Fabrice Notari, chef de délégation auprès de l’UIP, qui note "qu’en marquant la volonté des parlements du monde de s’unir pour apporter des solutions aux crises de notre temps, cette déclaration finale affirme la nécessité d’un multilatéralisme plus efficace et plus démocratique dans un contexte international instable".
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