"C’est presque une nostalgie d’une époque révolue": Adrien Brody expose ses œuvres d’artistes dans une galerie de Saint-Tropez
L’acteur américain doublement oscarisé revient à Saint-Tropez pour une nouvelle exposition de ses peintures où il convoque les icônes de la pop culture. Et de son enfance.
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Par Laurent AmalricPublié le 23/07/2025 à 04:45, mis à jour le 23/07/2025 à 04:45
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Adrien a revisité sur un format XXL une photo de Jean-Michel Basquiat prise jadis par sa mère, Sylvia Plachy. Photo Sophie Louvet
Appelez-le "Le Pianiste" ou " Le Brutaliste ", deux rôles qui lui ont valu l’Oscar suprême de meilleur acteur, Adrien Brody n’en est pas moins "L’artiste" lorsqu’il se rend à Saint-Tropez.
Peintre dans la cité des peintres, l’enfant chéri d’Hollywood qui en 2014 avait mis sa carrière entre parenthèses pour se consacrer à l’art pictural, avait déjà tenté l’aventure tropézienne lors de l’été 2016 avec son exposition "engagée" sur la dérive de nos écosystèmes baptisée Hooked. Le voici de retour cette saison avec Made In America, série d’œuvres dévoilée plus tôt dans l’année dans son New-York natal, et mise en scène sur les cimaises de l’Eden Gallery lors d’une "Art Party" très courue ce lundi, à Saint-Tropez.
Une fierté pour la fondatrice, Cathia Klimovsky, qui compte quatorze espaces d’exposition à travers le monde. D’autant que l’acteur fétiche de Wes Anderson s’est révélé ce soir-là ultra-disponible pour commenter son travail, et surtout prendre la pose avec la multitude d’admirateurs/acheteurs/collectionneurs potentiels qui se sont pressés au cocktail où ondoyaient DJ set et musique live.
Premier constat, l’ensemble de toiles-collages aux techniques mixtes présenté change radicalement de son œuvre à portée environnementale d’il y a neuf ans. Une geste néo-post-pop où l’on retrouve les figures iconiques d’une époque, Marilyn Monroe, Basquiat, mais aussi des toons rétro tels Mickey et autres Daffy Duck.
"C’est (un) décloisonnement, presque une nostalgie d’une époque révolue"
L’artiste se met parfois en scène dans ses créations. Photo L. A. .
"C’est un processus de réflexion sur toute notre culture et sur les nombreuses influences que j’ai subies en grandissant en tant que New-Yorkais vivant dans le Queens et fils d’artistes. Et puis, l’influence de ma culture musicale, des rues de New York, de mes amis et de l’environnement urbain, ça parle de beaucoup de choses. C’est une sorte de décloisonnement, presque une nostalgie d’une époque révolue", commente Adrien.
Plus fort qu’un rôle
Comme toujours, celui qui incarna Dali pour Woody Allen (Minuit à Paris en 2011) semble "jouer sa vie" dans ce type de rendez-vous. "Quand je peins, c’est plus concret et tangible que de transmettre des émotions à travers un rôle. J’y mets toutes mes tripes!", déclarait-il déjà en 2016.
En 2025, le voici qui se met parfois en scène dans ses créations (photo ci-contre) et profite du riche patrimoine familial pour creuser l’introspection... Témoin, la photo XXL revisitée de Basquiat, qui, à l’origine, n’est autre qu’un tirage original de sa mère, la photographe américano-hongroise, Sylvia Plachy. "Ma plus grande influence!", dit-il tout en vantant également la figure paternelle, "un peintre figuratif plus talentueux que je ne pourrais jamais l’être. Et pourtant, il n’expose ni ne vend rien", conclut-il. Sobrement. En se préservant bien de verser dans le mélo, car ici nul plateau ni clap face caméra.
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