Jonathan Dassin annonce un biopic sur son père, Joe Dassin, la sortie d’un album et une tournée

De passage sur la Côte d’Azur, le fils aîné de Joe Dassin nous a donné la primeur de sa riche actualité, entre les 50 ans de « L’Été indien » le 6 juin, la sortie d’un album, une tournée et un biopic consacré à son père.

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Laurence Lucchesi Publié le 06/06/2025 à 14:00, mis à jour le 06/06/2025 à 14:00
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Dès qu’il apparaît sur le parvis de l’immeuble abritant nos locaux, la ressemblance est frappante… Même regard clair, même sourire empreint de douceur, Jonathan est sans nul doute le fils de Joe Dassin! De passage sur la Côte d’Azur (après un accueil triomphal lors de son dernier concert au Kazakhstan) pour finaliser à Cannes les contours d’un biopic consacré à l’auteur de ses jours, Jonathan Dassin en profite pour retrouver une partie des siens ici: "Les parents de ma mère, Christine, originaires de Rouen, ont pris leur retraite à Mandelieu, rembobine-t-il. C’est la raison pour laquelle, depuis que je suis enfant, je viens ici chaque année. J’y ai toujours de la famille, puisque j’ai aussi une tante et des cousines qui vivent dans l’Estérel."

Un double opus fin 2025

Et le fils aîné de Joe Dassin, âgé aujourd’hui de 46 ans, de se remémorer également un concert à Drap: "C’était en 2021, lors du spectacle Top Solidaire, organisé pour les sinistrés. J’ai fait un duo avec la chanteuse Carla, une reprise de Siffler sur la colline, extraite de l’album tribute à mon père, sorti en 2020." Mais ce que Jonathan Dassin brûle avant tout de nous annoncer, c’est un événement majeur dans sa carrière: la sortie d’un nouvel album, un double opus de 28 titres, L’Étincelle, qui devrait intervenir à la fin de l’année. "Nous l’avons enregistré dans plusieurs lieux. Chez Olivier Visconti, un musicien, producteur, arrangeur et compositeur de renom, lauréat d’un Latin Grammy. On a collaboré également avec Nicolas Loconte, qui est un magnifique réalisateur. Ainsi qu’avec Sébastien Perronnet, Adam Vadel, à Los Angeles, qui a fait le dernier album d’Yseut, le plus streamé du moment. Et il a été magnifié enfin par Stéphane Nozak et Lionel Borée."

Quant au titre de L’Étincelle, il a jailli de façon évidente: " Je me suis souvenu d’une conversation avec mon grand-père Jules. On parlait de ce que je faisais, du fait que ce n’était pas si facile de faire de bonnes rencontres. Il m’a dit: ne t’inquiète pas. Toi, il te faudra une étincelle et ça partira. Cette image est restée gravée." Un double opus qui comportera autant de créations de Jonathan que de reprises des tubes de son père, à commencer par L’Été indien, sorti le 6 juin 1975, il y a tout juste 50 ans!

Diffusé à cette occasion sur toutes les plateformes dans une reprise modernisée, qui ne dénature en rien le titre original. Un titre qui était lui-même une reprise d’Africa, de Toto Cutugno, retravaillé par Claude Lemesle et Pierre Delanoé. La toute dernière version, quant à elle, nous rappelle à quel point la ressemblance vocale entre Joe et Jonathan est stupéfiante également. Un concours, invitant les internautes à proposer à leur tour une reprise, a été en outre lancé, et permettra aux gagnants de venir sur scène lors de la tournée qui suivra la sortie de L’Étincelle.

Et pour la petite histoire, c’est à Claude François que L’Été indien avait été initialement proposé. Mais Cloclo l’avait refusé.

Clin d’œil du destin, pour la 2e année consécutive, Jonathan Dassin a été invité à participer du 11 au 18 octobre prochains à la croisière Claude François, par le fils de celui-ci, Claude François Junior, à bord du Costa Smeralda.

28 millions d’euros pour le biopic

Quant au biopic consacré à Joe Dassin, un projet dont l’idée est née il y a cinq ans, et auquel sera consacré un budget de 28 millions d’euros, il sera réalisé par David Charhon (Cyprien, De l’autre côté du périph’, Le Dernier Mercenaire) d’après un scénario de son beau-père Alain-Guy Aknin. Ce qui lui confère une belle légitimité: "Alain-Guy Aknin était le biographe de mon père, révèle Jonathan Dassin. Il venait recueillir ses confidences dans notre maison de Feucherolles. J’ai ainsi l’assurance que son image ne sera pas écorchée. Beaucoup de choses erronées ont été écrites sur lui. Même si je ne l’ai pas beaucoup connu [disparu alors que Jonathan n’avait que 23 mois, ndlr] ce que je connais de lui m’a été rapporté par mon grand-père, mes tantes et ma mère. Et ce qui émanera de ce film, ce sera son côté lumineux, grandiose, star."

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