Danielle Freeman Attendoli présentera son "plaidoyer pour l’humanité"
Il y a entre les façons infinies d’écrire l’Histoire, un excellent exemple. C’est l’ouvrage d’une auteure du Rocher Petit résumé pour une Grande Histoire, de Danielle Freeman Attendoli (L’ouvrage sera présenté au XIe Salon international du Livre de Monaco, samedi 16 et dimanche 17 avril, Espace Diaghilev au Grimaldi Forum, de 10h30 à 18 heures., ndlr). Cette femme a laissé libre cours à son avidité pour la philanthropie en se référant à nouveau aux mondes passés, présents et à venir.
Aujourd’hui, fascinée par ses découvertes, elle présente un texte condensé sur 356 pages. Cependant, il ne faut pas rapprocher cette trajectoire épistolaire d’un simple cheminement annoté "pour les nuls" où sont sommairement énumérés les grands récits et exploits, à partir de l’homo habilis jusqu’à l’homo sapiens.
Le lecteur a tout plaisir de s’imprégner d’une plume, caustique parfois, trempée dans un vécu où foisonnent ces personnages qui nous ont précédés et entrés dans la "légende des siècles" chère à Victor Hugo, avec leurs vices, leurs vertus, leurs connaissances, leurs erreurs, leur popularité...
En sera-t-il de même avec ceux qui nous suivront? En unissant la chronologie des événements antécédents aux ères futures, l’historienne a trouvé matière à inquiétude en deux temps: "D’où venons-nous? Où allons-nous?"
Analyses et explications des sociétés
Pour son lectorat, Danielle Freeman Attendoli s’est mise en quête de quiétude afin de lui faire partager ses analyses et explications des sociétés. Comme en témoigne l’insistance avec laquelle cette femme ne cesse de décliner au fil des chapitres l’espace, le temps, le mythe, la philosophie, la religion et l’homme. Cet entrecroisement joue un rôle essentiel pour fonder son approche aux raisonnements scientifiques.
Évidemment, d’emblée elle se réfère à l’anthropologie depuis l’Antiquité afin d’expliquer les différentes différences culturelles. Autant d’éléments conceptuels qui la confortent sur la hiérarchie des civilisations dans leurs volontés de domination. Il y a également ce regard pertinent à travers le prisme du système religieux et social de l’Inde védique.
Appliqué à d’autres théories, il concourt d’abord aux craintes d’oubli, d’aliénation, de déshumanisation. L’impact est terrible! Mais l’auteur ne cède pas à la névrose obsessionnelle. En fin d’ouvrage, elle prescrit l’onguent souverain. Un baume universel, quoiqu’imparfait, pour inverser les maux.
Serait-ce suffisant pour passer de l’uniformité à la diversité de l’homme afin d’aboutir à sa libération? Faut-il abonder dans son credo littéraire où il est question d’espoir avec le déploiement des forces "numériques pour intensifier et accélérer son humanisation"? Dont acte.
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