Il avait frappé sa compagne le soir de la Saint-Valentin: un homme condamné à un an de prison ferme

Un trentenaire a frappé sa compagne, le 14 février à Tourrette-Levens. Il était pourtant venu avec des fleurs à la main. Il a écopé d’un an de prison ferme.

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Christophe CIRONE Publié le 20/04/2025 à 08:45, mis à jour le 20/04/2025 à 08:45

En théorie, le 14 février célèbre la fête des amoureux. Dans le cas présent, la Saint-Valentin a conduit ce couple à la séparation. Ce vendredi, les ex-conjoints se retrouvent face à face, devant le tribunal correctionnel de Nice. Satheeskan Tharmendran, 37 ans, écope d’un an de prison pour des violences habituelles sur conjoint.

La scène se passe dans l’appartement que loue la jeune femme à Tourrette-Levens. Ce vendredi-là, le trentenaire va et vient. Vers minuit, le revoici avec un cadeau: un bouquet de fleurs, avec un soin pour les cheveux et le visage. Selon lui, sa compagne ne l’aurait pas remercié. Des insultes auraient alors fusé de part et d’autre.

Les versions divergent ensuite. Satheeskan réfute avoir frappé sa compagne. Selon lui, il lui aurait juste tiré les cheveux pour se dégager. Elle se serait ouvert l’arcade sourcilière en tombant du canapé.

"Je ne suis pas assez folle pour m’être ouvert l’arcade toute seule", rétorque l’intéressée. Bon gré mal gré, elle accepte de venir à la barre. "Il a commencé à m’insulter. Il s’est mis à me traîner dans le salon. J’ai été maîtrisée au sol. Il m’a donné des coups de pieds. A moment donné, je lui ai donné des coups car je n’arrivais plus à respirer."

"Il est pas méchant"

Une amie est appelée à la rescousse. Satheeskan craint de commettre "une dinguerie". Pas de quoi calmer le jeu pour autant. La victime a 3 jours d’ITT (incapacité totale de travail). Interpellé par les gendarmes, son compagnon est placé en détention provisoire.

Gifles, bousculades, insultes... Cet épisode de violences n’était pas le premier, selon la victime. Pour autant, elle l’assure: "Il est pas méchant, il est pas méchant." Me Adrien Verrier, l’avocat de la défense, abonde en ce sens: "Quand il achète des fleurs à minuit, il n’est pas vraiment dans une logique belliqueuse..."

Aujourd’hui, Satheeskan demande pardon. Il "ne pensait pas que ça allait autant dégénérer". Pas de quoi envisager pour autant de se rabibocher: c’est non, tranche la victime. Le procureur Christophe Tricoche requiert 15 mois de prison ferme. Le tribunal présidé par Christian Legay ramène la sanction à 12 mois, avec maintien en détention. Satheeskan Tharmendran a l’interdiction d’approcher son ex-compagne et son domicile.

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