Nouvelle perquisition en mairie de Nice: les enquêteurs s’intéressent aux sculptures d’Orlinski exposées par la ville
Les locaux de la mairie de Nice ont été perquisitionnés ce mardi matin dans le cadre d’une enquête sur les « cadeaux » de l’artiste Richard Orlinski exposé par la Ville.
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Eric GallianoPublié le 18/03/2025 à 13:26, mis à jour le 18/03/2025 à 20:51
Le lion d’Orlinski, l’une des pièces de son bestiaire exposé sur la place Garibaldi. Photo Cyril Dodergny
Une perquisition est en cours dans les locaux de la mairie principale de Nice.
Selon nos informations, cet acte de procédure s’inscrit dans le cadre d’une enquête sur les conditions dans lesquelles la capitale azuréenne avait consacré une exposition à l’artiste Richard Orlinski.
Plusieurs oeuvres de ce plasticien avaient été installées sur le domaine public entre juin à octobre 2023. L’une des pièces de ce bestiaire, un lion monumental prêté par l'artiste à la Ville, trône toujours sur la place Garibaldi.
Un artiste particulièrement actif, notamment auprès du monde politique pour mettre en valeur son travail. Une enquête du journal Mediapart avait révélé la proximité que ce plasticien entretenait avec plusieurs personnages de l’épouse du président de la République, Brigitte Macron, à la maire de Paris, Anne Hidalgo, en passant par le maire de Nice Christian Estrosi et son épouse, la journaliste Laura Tenoudji-Estrosi. Dans un article publié il y a tout juste un, le journal en ligne avait évoqué les "cadeaux" expédié par Richard Orlinski à ces élus ou à leurs proches.
Perquisition ce mardi en mairie de Nice.
Christian Estrosi "serein"
Une manière de s’attirer leurs faveurs? Le premier magistrat niçois s’en était défendu à l’époque. "Monsieur Christian Estrosi n’a jamais accepté quelque cadeau que ce soit de quelque artiste que ce soit en contrepartie d’un contrat d’exposition dans les collectivités qu’il administre", affirmait alors son avocat Me Mathias Chichportich.
La justice semble vouloir s’en assurer. C’est de ce cadre qu’interviendrait la perquisition en cours en mairie. "Un acte d’enquête tout à fait banal dans une procédure de cette nature", souligne Me Chichportich.
Sollicité, l’avocat de Christian Estrosi précise que "[son] client a remis spontanément l’ensemble des éléments utiles sans qu’il n’y ait la moindre difficulté. Il continuera à contribuer à l’enquête et attend sereinement son issue."
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