Il avait dénoncé son ancien partenaire de braquage: le principal accusateur ne répond plus, la cour d’assises envoie les forces de l’ordre le chercher

Philippe Rosso, dont les révélations ont conduit au procès pour meurtre qui s’est ouvert lundi à Nice, n’a pas répondu aux sollicitations de la justice ce mardi après-midi. La cour a délivré un mandat d’amener.

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C. C Publié le 29/04/2025 à 17:16, mis à jour le 29/04/2025 à 17:21
Les forces de l’ordre sont mandatées pour amener l’accusateur principal à déposer aux assises à Nice. Photo C. C

Sera-t-il finalement entendu par les jurés? Quid d’un procès dont il est à l’origine, sans lui?

De nombreuses questions se posent, ce mardi après-midi à Nice, au procès pour meurtre examiné par la cour d’assises des Alpes-Maritimes. Philippe Rosso, l’ancien braqueur qui a mis en cause Luc Onfray, ne répond plus.

Ce sont ses révélations qui ont permis d’élucider la disparition de Michel Renard, en 1998, tué, dépecé et passé au mixeur de cuisine par Luc Onfray avec la complicité de Philippe Rosso. C’est encore Rosso qui a imputé des propos accablants à son ancien partenaire de "braquo", notamment: "Quand on a tenu la tête de son père dans ses mains, on peut tout faire".

Des propos jugés très crédibles. D’autant que l’affaire du mixeur lui a donné raison.

Pierre angulaire de l’affaire

Aujourd’hui, Luc Onfray est accusé d’avoir tué son père, Gérard, disparu dans la nuit du 24 au 25 juin 1995 à Nice.

Or Rosso est la pierre angulaire du dossier. Il devait être entendu en visioconférence ce mardi après-midi. Mais il ne répond plus aux sollicitations de la cour.

Dès lors, l’avocate générale Maud Marty a requis un mandat d’amener à son encontre. La cour présidée par Anne-Valérie Lablanche l’a aussitôt suivie.

La police ou la gendarmerie est donc chargée de le localiser et de l’amener devant les jurés, par la force s’il le faut. Le procès devait s’achever mercredi soir. Ce n’est plus tout à fait certain.

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