Il n’y aura pas de second procès.
Luc Onfray, 60 ans, ne devra pas revenir devant des jurés pour répondre de parricide. Accusé d’avoir tué son père en juin 1995, ce Niçois avait été acquitté, le 30 avril dernier, par la cour d’assises des Alpes-Maritimes.
Le parquet avait dix jours pour interjeter appel. Ce ne sera pas le cas, indique à Nice-Matin le procureur de la République Damien Martinelli.
Le ministère public avait pourtant requis 30 ans de réclusion assorti d’une peine de sûreté des deux tiers. 30 ans, c’est la peine à laquelle avait été condamné "le meurtrier au mixeur" en 2012, dans une autre affaire retentissante. Luc Onfray avait tué, dépecé et passé au mixeur de cuisine Michel Renard, lors d’un guet-apens tendu avec un partenaire de braquages, Philippe Rosso.
Ce même Rosso avait révélé ce crime en 2004 face aux gendarmes. Il avait aussi rapporté les propos compromettants, et réitérés, de Luc Onfray ("Quand tu tiens la tête coupée de ton père dans tes mains, tu peux tout faire"). Des accusations qui pesaient lourd dans son renvoi aux assises. Tout comme l’absence de Rosso a pesé lourd lors du procès. Cette fois-ci, Onfray a nié jusqu’au bout. Pour son avocat, Me Jean-Pascal Padovani, "le mystère subsistera et la justice est passée".
commentaires