Un séisme de magnitude 6 a frappé l’est de l’Afghanistan dans la nuit du dimanche 31 août au lundi 1er septembre.
Ce dernier a causé un lourd bilan humain, au moins 622 personnes sont mortes et plus de 1.500 ont été blessées.
Le bilan pourrait encore s’alourdir, les équipes de secours peinant à atteindre les villages enclavés, où des habitations ont été ensevelies.
L’épicentre était situé à moins de 27 km à l’est de Jalalabad, à une profondeur de 8 km selon les relevés du US Geological Survey, favorisant de violentes secousses.
Celles-ci ont été ressenties jusqu’à Kaboul, Islamabad (Pakistan) et même New Delhi en Inde, faisant craindre des dégâts étendus.
Des routes coupées par des glissements de terrain
Alors que les autorités de Nangarhar avaient annoncé neuf morts et vingt blessés dans le district de Dar-e-Nour, les chiffres nationaux présentés par les talibans font état de centaines de victimes, la majorité des décès concernant la province voisine de Kunar.
Cette disparité s’explique par la difficulté d’accès aux zones sinistrées, où routes et ponts ont été coupés par des glissements de terrain.
L’administration talibane appelle les agences internationales à venir en aide aux sinistrés, alors que la crise économique persistante et la suspension de l’aide internationale depuis début 2025 accentuent la vulnérabilité des populations.
Près de la moitié des Afghans dépendaient déjà de l’assistance humanitaire avant le séisme.
La région est fréquemment frappée par des tremblements de terre meurtriers, aggravés par la fragilité des constructions rurales.
En 2022, un séisme de magnitude 5,9 avait fait plus de 1.000 morts dans le sud-est du pays.
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