Décès d'un jeune espoir de l'AS Monaco basket : pour le club, la stupéfaction, la réaction et les fantômes du passé
Déjà endeuillée il y a 25 ans par un drame similaire, l’AS Monaco basket a dû rapidement réagir ce dimanche 11 mai à l’aube, après l'accident sur l'A8 coûtant la vie à un jeune joueur de 17 ans, Lorenzo Renou.
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Sacha TisicPublié le 12/05/2025 à 19:53, mis à jour le 13/05/2025 à 11:00
Dimanche, les professionnels de la Roca Team et la salle Gaston-Médecin ont respecté une minute de silence pour Lorenzo, qui évoluait pour la section amateur.Photo Cyril Dodergny
Dimanche 11 mai au matin, tout s’est très vite bousculé pour la section amateur de l’AS Monaco basket qui, a l’annonce du décès de son joueur, Lorenzo Renou, a dû improviser en urgence une cellule de crise.
"Le coach m’a appelé autour de 3h30, 4h du matin", amorce le président Nicolas Chattahy, profondément choqué.
S’en est suivie la mise en place d’une "veille d’urgence" chez le président.
Une veille d'urgence organisée dans les heures suivantes
"Il a ouvert sa porte aux membres du bureau qui le souhaitaient, pour gérer l’urgence le plus vite possible. Il a fallu gérer cela en quelques heures, c’était très intense. Certains ont même fait plus de 40 minutes de route pour se rendre chez Nicolas", enchaîne Olivier Blanchy, le vice-président.
Pendant la journée, dès 9 heures, les dirigeants se sont relayés au stade Louis-II pour plancher sur des dispositifs.
"Les forces de l’ordre ainsi que les sapeurs-pompiers, grâce à leur réseau, ont mis en place une ligne téléphonique d’urgence psychologique, Et grâce au soutien du CHPG, une cellule psychologique pour nos joueurs dans un état mental dramatique", indique Nicolas Chattahy.
Ça ne s’arrêtera donc jamais
Le déplacement du dimanche des moins de 17 ans a été annulé et les entraînements suspendus dès dimanche pour une durée de 48 heures .
Et cette tragédie n’est pas sans rappeler hélas celle de janvier 2000, où l’entraîneur Jean-Pierre Baldwin avait perdu la vie sur la route, en se rendant à un match avec son contingent. Dans ce drame, un joueur est grièvement blessé.
Âgé de 19 ans à l’époque, Cyrille Tupet perd l’usage de ses jambes. "C’est la première chose à laquelle on a pensé", lance Olivier Blanchy. "On s’est téléphoné avec Nicolas, et on s’est dit: ‘‘Ça ne s’arrêtera donc jamais’’."
Cyrille Tupet.DR.
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