Pour le suivi des victimes de la rue de la Santoline, une semaine après l'incendie mortel survenu à Nice dans le quartier des Moulins, le préfet des Alpes-Maritimes rappelle qu’il a nommé une chargée de mission à plein temps qui s’occupe de l’accompagnement des victimes du terrorisme.
"Car, avec le temps, il y a une banalisation du traitement, il y a besoin d’un point d’entrée et de proximité qui ne soit pas que la délégation interministérielle de l’administration parisienne. Elle fait le go between entre les associations de victimes et les administrations", poursuit Hugues Moutouh, qui s'est dit "très choqué" par le drame survenu aux Moulins.
"Nous participons financièrement"
"Je lui ai demandé d’être présente dès lundi sur le dossier de l’incendie. Nous participons financièrement, mais nous répondrons aussi aux demandes plus que légitimes de proches et de la famille. Nous ferons tout pour que la famille qui est à Paris puisse venir. C’est tellement sidérant ce qui s’est passé. Nous serons présents et dans la durée.
Ce mercredi soir, les habitants du quartier se sont réunis, en fin d’après-midi, devant l’église Sainte-Monique avant de se rendre en cortège au pied de l’immeuble où le feu a emporté une famille de sept personnes d’origine comorienne. Un hommage, un adieu émouvant.
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