Issu d'une famille conservatrice, timide mais pas solitaire: ce que l'on sait du profil du suspect de l'assassinat de Charlie Kirk

Interpellé jeudi soir, Tyler Robinson, 22 ans, a grandi dans une famille conservatrice de l'Utah. Aucune affiliation politique ne lui est connue, ce qui contredit la version des militants républicains qui évoquent un "tueur d’extrême gauche".

La rédaction Publié le 15/09/2025 à 13:11, mis à jour le 15/09/2025 à 13:11

Tyler Robinson, 22 ans, a été interpellé jeudi soir dans l'Utah, suspecté d'avoir abattu la veille, avec son fusil à lunette, l'influenceur conservateur Charlie Kirk, en pleine réunion publique sur un campus dans le même Etat.

Depuis ce meurtre filmé en direct, plusieurs personnalités et médias conservateurs, dans le sillage du président Donald Trump, dénoncent l'influence de "la gauche radicale".

Selon le gouverneur républicain de l'Utah, le tueur présumé vivait avec une personne transgenre.

Famille républicaine et conservatrice

"Je peux confirmer que ce colocataire entretenait une relation amoureuse (avec Tyler Robinson), et qu'il s'agit d'un homme en transition de genre pour devenir une femme", a déclaré Spencer Cox à la chaîne CNN.

Donald Trump fustige aussi depuis son retour au pouvoir le "délire transgenre", qui selon lui ravage les Etats-Unis et auquel il a promis de mettre un terme.

Les enquêteurs n'ont cependant trouvé jusqu'à maintenant aucune preuve de l'influence du colocataire de Tyler Robinson dans le meurtre de Charlie Kirk.

Le profil de Tyler Robinson ne semble pas non plus correspondre avec à celui du "tueur d’extrême gauche" que dépeignent les militants républicains.

Le jeune homme de 22 ans est en effet décrit comme étant élevé dans la foi mormone au sein d'une famille républicaine et conservatrice, dans une bourgade tranquille de l'Utah.

Selon les témoignages recueillis par la presse, il était timide, mais pas solitaire.

Lycéen brillant, malgré un cursus universitaire avorté, il est dépeint comme un amateur de jeux vidéo de tir, capable de manier des armes à feu mais sans que cela soit une obsession.

D'après son entourage, il ne parlait pas spécialement de politique mais s’y intéressait.

Le profil dressé n'est donc pas celui d’un militant d’extrême gauche, bien que des inscriptions aient été retrouvées sur ses munitions: "Fascistes", "Attrape ça", ou encore "Bella Ciao", le titre d’un célèbre chant antifasciste italien. 

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