Drame sur l'A8 près de Cannes: le conducteur décédé n’avait a priori "pas d’antécédent judiciaire"

L’enquête préliminaire sur l’accident qui a fait trois morts et un blessé grave jeudi matin sur l’autoroute A8 près du Cannet se poursuit. Le conducteur de la voiture qui a franchi le terre-plein entre deux voies ne serait pas un délinquant routier déjà connu de la justice.

Article réservé aux abonnés
A. Carini Publié le 27/06/2025 à 17:41, mis à jour le 27/06/2025 à 17:42

Plus de 24 heures après l’accident qui a fait trois morts et un blessé grave sur l’A8 jeudi matin à proximité du Cannet, les gendarmes de L’Escadron Départemental de la sécurité routière poursuivent leurs investigations tous azimuts dans le cadre de l’enquête qui leur a été confiée par le Parquet de Grasse.

"C’est une enquête préliminaire au long cours, dont les conclusions n’interviendront sans doute pas avant plusieurs semaines", prévient le procureur de Grasse Damien Savarzeix.

Dans l’immédiat, les limiers ont pu déterminer l’essentiel, à savoir reconstituer les faits au moment de la collision mortelle et en établir les responsabilités.

On sait déjà qu’aux alentours de 6h40 dans le virage dit des pins parasols qui précède la sortie Cannes-la-Bocca-Mandelieu, une Nissan Juke blanche qui circulait sur la chaussée Nord dans le sens Nice-Aix a soudain percuté la glissière de béton puis franchit le terre-plein central pour se retrouver sur la voie Sud.

En sens inverse de la circulation, la Nissan Juke a d’abord accroché un premier véhicule, "sans causer de dommage corporel" pour le conducteur, avant de percuter de plein fouet une Hyundai 110 rouge.

Dans ce choc terrible, les occupantes de la Hyundai, deux infirmières varoises de 33 et 34 ans qui faisaient du covoiturage pour se rendre à l’hôpital privé Arnault Tzanck de Mougins, ont été tuées sur le coup.

Dans la Nissan, qui a fini sa course contre le pilier du pont de chemin de fer (ligne Cannes-Grasse), le passager âgé de 18 ans a été très grièvement blessé (notamment aux jambes), et héliporté en urgence absolue à l’hôpital Pasteur 2 de Nice. Quant au conducteur, il est lui aussi décédé dans l’accident. Les analyses toxicologiques sur sa dépouille ont rapidement rendu leur verdict: il conduisait avec de l’alcool et de la cocaïne dans le sang. Quant à la bouteille de protoxyde d’azote retrouvée sur place, on ne sait s’il en avait consommé comme un "gaz hilarant".

La suite des investigations a permis de confirmer son identité, même si elle reste confidentielle. De même que la discrétion reste pour l’heure de mise sur son profil, et les circonstances qui ont précédé l’accident car les enquêteurs doivent éplucher minutieusement son emploi du temps. En revanche, il ne présente "a priori pas d’antécédent judiciaire sur la route", indique encore le Parquet de Grasse.

Ce qui rend son comportement d’autant plus incompréhensible, et pas moins intolérable.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.