"On a géré l’urgence avec une belle solidarité": les 47 veaux ont repris la route de la transhumance vers le nord de l’Italie

Sur la route de la transhumance, un camion qui transportait 47 veaux est tombé en panne, dimanche à Saint-Maximin. La commune, les services vétérinaires et le lycée agricole de la Provence verte se sont mobilisés pour venir en aide aux animaux souffrant de la chaleur.

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H. DS. Publié le 03/06/2025 à 07:34, mis à jour le 03/06/2025 à 07:40
Après une nuit à la ferme de Colombier à Saint-Maximin, le troupeau de 47 veaux a repris la route ce matin vers le nord de l’Italie. Photo H. DS.

"Enfin, tout s’est bien passé", souffle soulagé Alain Decanis au lendemain d’une journée bien agitée. Dimanche 1er juin, l’édile avait été averti qu’un camion transportant des animaux était tombé en panne et stationné sur l’air de covoiturage, à la sortie de l’autoroute. Dans l’attente de la réparation du véhicule, qui s’annonçait longue, le maire a activé une belle chaîne de solidarité.

Les forces de l’ordre, les pompiers, les services vétérinaires et le lycée agricole de la Provence verte se sont mobilisés pour venir en aide aux deux chauffeurs, et aux animaux qui visiblement souffraient de la chaleur. "Il faut savoir que les transhumances en camion, comme cela se fait maintenant, peuvent générer du mal-être animal", rappelle Christian Brayer, chef d’établissement du lycée agricole. Ce lundi, en milieu d’après-midi, les veaux ont donc été transportés à la ferme de Colombier, un site géré par le lycée.

Les élèves ont surveillé le troupeau et ont aidé à le faire remonter dans le camion. "Ils ont été associés mais de loin. Il ne faut pas oublier que ce sont des animaux qui peuvent être dangereux. Ils ne connaissaient ni l’environnement, ni les élèves. Et puis ce sont de futurs taureaux, il fallait faire attention. Les élèves étaient là mais pas en première ligne, c’était suffisamment périlleux", rassure le chef d’établissement.

Vers midi, ce lundi 2 juin, le dernier veau montait à bord du camion direction le nord de l’Italie. "On a géré l’urgence avec une belle solidarité. Ce n’était pas simple surtout un dimanche mais l’objectif était de prêter une attention particulière aux animaux", conclut Christian Brayer.

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