Plus de 1.500 personnes testées au Grimaldi Forum et à l’Espace Léo-Ferré

La campagne de tests sérologique des résidents et salariés a été lancée ce mardi en Principauté.

Joëlle Deviras Publié le 19/05/2020 à 21:59, mis à jour le 19/05/2020 à 22:01
Une goutte de sang prélevée et les résultats sont révélés en dix minutes. Photo Sébastien Botella

Trod, comme Test rapide d’orientation diagnostic. Hier, dès 8 heures, les premiers Monégasques et résidents de la Principauté se sont fait piquer le bout du doigt pour apprendre, dix minutes plus tard, s’ils étaient séronégatifs ou séropositifs au Covid-19.

Au Grimaldi Forum pour les personnes dont le nom par la lettre B ou à l’Espace Léo-Ferré pour la lettre A, toutes les forces étaient rassemblées pour un cheminement rigoureux de chacun.

À l’arrivée, on ne se bouscule pas. Le personnel reconnaît qu’après un rush entre 8 et 9 heures du matin, la fréquentation a rendu l’organisation très fluide. Masque obligatoire, prise de température, gel hydroalcoolique pour les mains à l’entrée… Puis, chacun est identifié, avant d’être orienté vers un des douze piqueurs.

Les bénévoles de la Croix-Rouge monégasque informent les personnes avant de leur pratiquer le Trod, de la marque Medsan. À l’espace Léo-Ferré, des parois entre chacun des piqueurs sont installées pour respecter la confidentialité.

Si le test est négatif, cela signifie que le sujet n’a pas été en contact avec le virus ou est en contact avec lui depuis cinq jours maximum.

Arrêt de travail pour les séropositifs


En cas de test "douteux" ou "positif", la personne est accompagnée directement vers un médecin de la Direction de l’Action sanitaire et sociale. Un questionnaire médical complémentaire est à compléter, une ordonnance pour un examen de sang est donnée et une liste des trois laboratoires les plus proches effectuant des tests de sérologie quantitative est fournie.

"Si le Trod est positif, le médecin propose un arrêt de travail de deux jours qui permet de réaliser aussitôt le test complémentaire, c’est-à-dire la prise de sang, explique Ludmilla Raconnat-Le-Goff, secrétaire général du Département des Affaires sociales et de la Santé du gouvernement. En fonction des résultats, si la personne est considérée contagieuse, l’arrêt de travail sera prolongé."


Tous les résultats sont consignés dans une base de données à laquelle ont accès un médecin référent et une équipe de quatre personnes à l’Auditorium Rainier-III. Ce sont eux qui sont chargés de réaliser les enquêtes épidémiologiques.

À 11 heures ce mardi, à l’espace Léo-Ferré, seulement quatre personnes sur 200 étaient passées devant le Dr Simon Gonzales de la Dass.

Et même si aucun test n’est aujourd’hui validé par les autorités sanitaires françaises – l’évaluation du Centre national de référence est attendue par les médecins avec impatience –, les Monégasques et résidents semblaient ce mardi satisfaits.

"Je suis venue pour être rassurée, explique Marie-Anne. Je suis négative. J’avoue que je ne sais pas ce que ça veut dire."

Anna est venue avec son mari et leurs deux jeunes enfants. Installée depuis huit ans en Principauté, elle considère que tester l’ensemble de la population monégasque "est très généreux". Toutefois, elle connaît les limites de fiabilité des Trod. "Je vais peut-être compléter ce premier test par un examen dans un laboratoire privé."

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